La Soci�t� des fa�enceries de Mila (Sofem) qui, rappelons- le, vit une situation dramatique et intenable pour ses 360 travailleurs : une v�ritable clochardisation �conomique et sociale qui s’est traduite par le d�ficit chronique, une cessation de paiement asphyxiante et des dettes qui avoisinent les 18 milliards de centimes en plus d’un arri�r� de salaires de 22 mois pour l’ensemble des travailleurs.
La soci�t� est donc en pleines n�gociations avec un groupe portugais et s’appr�te � signer incessamment un accord de partenariat � l’issue duquel sera cr��e la Sofal (Alg�rie) au capital de 250 millions de dinars, d�tenu � 60% par le groupe portugais et 40% par l’ECVE. Une v�ritable planche de salut, estiment les gestionnaires de la Sofem. La seule issue, insiste M. Krid, pr�sident-directeur g�n�ral de l’unit� Mila. Ainsi donc, en plus de l’apport d’une nouvelle technologie (modernisation des fours et de certaines cha�nes), le groupe portugais compte injecter 500 millions de dinars, sa quote-part dans l’assainissement de la soci�t� (payement du passif et des arri�r�s de salaires, acquisition de la mati�re premi�re), avec promesse des pouvoirs publics d’�ponger les 18 milliards de dettes par le biais du Tr�sor public. Le contrat de partenariat stipule que la nouvelle soci�t� - Sofal - une fois juridiquement cr��e, (probablement vers le d�but du 4e trimestre de l’ann�e en cours, selon le pr�sident-directeur g�n�ral Krid), d�marrera avec le m�me effectif trouv� en place, c’est-�-dire pr�s de 250 travailleurs - puisque sur les 360 travailleurs actuels, pr�s d’une centaine va b�n�ficier dans les prochains jours du d�part en retraite proportionnelle, avec des avantages incitatifs - avec pour objectif d’atteindre les 500 travailleurs au bout de trois ann�es. Le groupe table sur une production optimum de 25 millions/ pi�ces par an et compte diversifier et moderniser ses produits qui seront � 50% destin�s � l’exportation. A signaler que c’est le bureau d’�tude partenaire Alg�rie, celui qui a pilot� l’op�ration entre l’Enad et Henkel, qui est charg� du suivi des accords de ce partenariat.
A. M’ha�moud

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