Comment convaincre la diaspora alg�rienne disposant de capitaux d’investir en Alg�rie ? La mission n’est pas de tout repos, de l’avis m�me du directeur de l’Agence nationale de d�veloppement de l’investissement (Andi). Le concept �home sweet home� qui cible les 90 000 chefs d’entreprise alg�riens install�s � l’�tranger tente une nouvelle approche : agir sur leur appr�ciation du climat des affaires en Alg�rie.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - En d’autres termes, il ne s’agit pas de mettre les d�tenteurs de capitaux devant un choix difficile, celui de tout quitter pour revenir � leur pays d’origine mais de leur expliquer que ce dernier offre des potentialit�s dont ils peuvent tirer profit. Un �change de bons proc�d�s qui pourrait hisser le taux de capitaux transf�r�s � un niveau plus appr�ciable. En 2001, il ne d�passait pas les 161 millions de dollars, un montant d�risoire compar� aux performances des pays voisins. M. Baghdadi, DG de l’Andi qui pr�sidait hier une rencontre de trois jours consacr�e au Meda Entrepreneurs, a d’ailleurs expliqu� que la t�che n’�tait pas simple. �Pour r�-int�resser les Alg�riens � leur pays, il faudra aller vers une synergie de plusieurs organismes�. Premi�re cible de M. Baghdadi, les comp�tences qui se comptent par milliers et qui doivent prendre conscience que gr�ce au plan quinquennal, les occasions se multiplieront. Pour cela, �pas de solutions miracles�, dira-t-il mais des actions concr�tes. C’est avec Anima, r�seau eurom�diterran�en de promotion des investissements qui collabore avec les agences de promotion des investissements des pays Meda, que l’Andi compte mettre au point un programme en direction des �ventuels investisseurs alg�riens. Pendant ces trois jours d’atelier, les experts tenteront de mettre en œuvre une strat�gie. Il s’agira non seulement d’identifier les secteurs porteurs mais de trouver des relais � l’�tranger qui puissent v�hiculer une information plus r�aliste sur ce qui se passe en Alg�rie. Une mani�re de d�broussailler le terrain et de faciliter le retour des investissements qui ne se fera que si toutes les conditions soient enfin r�unies. Les experts sont formels : le r�tablissement de la confiance passera par une information claire ou ne passera pas. L’argent mis en jeu par le plan quinquennal ne suffit pas � lui seul d’attirer les capitaux. Un investisseur est en attente de signaux forts, c’est ce que se propose de faire l’Andi avec l’aide de Anima. Ce dernier offre en effet la possibilit� � l’Alg�rie d’am�liorer son image de marque et sa perception dans des pays qui continuent de faire rimer Alg�rie avec terrorisme. Le site de Anima fait en effet un listing des secteurs en plein essor et brosse une image tr�s positive des r�formes entreprises depuis plusieurs ann�es. Est-ce suffisant pour que les investisseurs se bousculent devant le portillon Alg�rie ? Certainement pas mais l’Andi en fait un challenge.
N. I.

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