Actualit�s : S�MINAIRE AVEC L'UNESCO SUR LA LANGUE ARABE
�L’enseignement de l’arabe est indispensable�


Ils �taient une cinquantaine d’inspecteurs de langue arabe � r�pondre hier � la convocation de la tutelle pour participer � un s�minaire qui se d�roulera sur cinq jours � l’Institut national de formation et de perfectionnement des travailleurs de l’�ducation (INFPE) d’El- Harrach.
Mohamed Djadi - Alger (Le Soir) - Les th�mes programm�s dans ce conclave portent sur la didactique de la langue arabe, la probl�matique des comp�tences, les concepts et indicateurs, la didactique du texte litt�raire et expression orale et �crite. Ce s�minaire dont l’ouverture a �t� donn�e par le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, sera encadr� par des experts invit�s dans le cadre du programme d’appui technique et m�thodologique de l’Unesco � la r�forme du syst�me �ducatif alg�rien. Dans son intervention, Benbouzid a rappel� la convention sign�e entre son d�partement et l’Unesco dont l’aide financi�re au programme d’appui technique et m�thodologique � la r�forme a �t� estim�e � 700 000 dollars. Pour le ministre, c’est le c�t� technique qui int�resse son secteur plus que l’enveloppe financi�re. Benbouzid insistera sur l’enseignement de la langue arabe comme il pr�cisera toutefois que les langues �trang�res ne seront pas �galement oubli�es. �La langue �trang�re est obligatoire � tous les niveaux. Si on n’arrive pas � ma�triser la langue arabe, nous ne pourrons jamais ma�triser les autres mati�res�, dira le ministre. M�me si sa pr�sence hier est consid�r�e comme un acte politique, sa reconnaissance envers l’Unesco notamment depuis l’installation du nouveau directeur g�n�ral dont les relations sont nettement am�lior�es. Pour sa part, Mme Kadri, la repr�sentante de l’Unesco, affirme �que l’Unesco a des relations privil�gi�es avec l’Alg�rie dans le domaine de l’�ducation. Mieux accueillir, c’est mieux former �. Evoquant les examens de fin d’ann�e, le ministre s’est dit satisfait de l’organisation tout en pr�cisant que les correcteurs ne sont pas des vacataires. �Les r�sultats sont en train d’�voluer d’une ann�e � une autre et s’il y a des personnes � f�liciter ce seront les �l�ves et surtout leurs parents qui s’int�ressent � la r�forme et � la formation�, dira-t-il. Plus loin, le ministre a tent� d’expliquer les mauvais r�sultats de la 6�me au sud du pays dont le taux est de 36% tout en affirmant que l’examen n’est en fin de compte qu’un test d’�valuation. Par ailleurs, Benbouzid a indiqu� que le dossier de l’�ducation qui sera d�battu aujourd’hui en Conseil des ministres conna�tra des nouveaut�s notamment dans le cadre de la r�forme du syst�me �ducatif. Enfin, en attendant l’entame de la troisi�me ann�e de la r�forme, une conf�rence nationale est pr�vue le mois de juillet, selon le ministre. Plusieurs dossiers seront d�battus � cet effet dont le dossier des logements de retrait�s, la formation des enseignants dont le nombre atteindra d’ici 10 ans pr�s de 240 000 enseignants n’ayant pas le niveau universitaire.
M. D.

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