R�gions Ouest : TIARET
Quand les robinets soufflent du vent


Les robinets ne soufflent plus que du vent ces derniers jours � Tiaret, contraignant le citoyen � livrer une v�ritable bataille � la recherche du pr�cieux liquide quitte � passer des heures enti�res devant les diff�rents points d�eau pour s�en approvisionner. En effet, cela fait plus de quinze jours et parfois plus pour certains quartiers de la ville que les foyers attendent d�sesp�rement d��tre servis en cette p�riode caniculaire o� le fameux liquide s�av�re plus qu�indispensable.
A la cit� des Rostomides, un autre ph�nom�ne fait son apparition depuis quelques jours d�j�, car pour les habitants des immeubles, il faudrait habiter au rez-de-chauss�e pour �tre avantag�s en la mati�re, dans la mesure o� la faiblesse du d�bit ne permet pas aux autres, c�est-�- dire ceux des �tages sup�rieurs d�en b�n�ficier. Les cha�nes interminables que l�on constate � longueur de journ�e devant les puits et autres fontaines publiques, ne sont pas une nouveaut� pour le citoyen tiareti qui s�adonnait jadis au plaisir de A�n- Djenane, A�n-El-Kerma, Tebbana, des sources ass�ch�es depuis des ann�es, apr�s avoir fait la fiert� de toute la cit�. Actuellement, la situation semble prendre d�autres tournures si l�on tient compte de la r�gression sensible du niveau du barrage de Benkhedda charg� de l�alimentation en eau potable en raison de la faible pluviom�trie enregistr�e cette ann�e dans la r�gion. L�autre argument justifiant cette situation consiste en effet, en les derniers l�chers de 22 millions de m3 � partir de ce m�me barrage, soit 50 % de ses capacit�s au profit de la wilaya de Relizane pour, nous dit-on, l�irrigation des cultures mara�ch�res destin�es � l�exportation. Mais nul � Tiaret ne parle de la p�nurie d�eau potable sans pour autant remettre en cause la gestion de l�Alg�rienne des Eaux. Aussi, pour rem�dier � cette situation pour le moins alarmante, la Direction de l�hydraulique de Tiaret, a envisag� le renforcement des capacit�s en diversifiant les ressources hydriques � partir d�un champ captant de la commune de A�n-Dzarit avec la mobilisation d�environ 150 litres / seconde de cinq forages. Dans le m�me contexte, l�on apprend qu�un autre chantier a �t� lanc� r�cemment pour le captage d�une source situ�e � proximit� de Oued-Mina d�un d�bit pr�visionnel de l�ordre de 60 litres par seconde et ce, afin de pallier ce d�ficit et du coup trouver une meilleure alternative au barrage Benkhedda en sa qualit� d�unique source d�alimentation. Enfin, en attendant la concr�tisation de toutes ces mesures d�all�gement, le citoyen continue malheureusement � recourir � tout ce qui lui semble bon pour remplir ses jerrycans m�me si la qualit� laisse parfois � d�sirer.
Mourad Benameur

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