Actualit�s : HACHEMI CHERIF AUX MILITANTS DU MDS
�Pr�parez-vous � la comp�tition �lectorale !�


C�est un message de Hachemi Cherif, le premier responsable du Mouvement d�mocratique et social (MDS), lu aux pr�congressistes de cette formation, r�unis jeudi dernier au Centre international de presse (CIP), qui sonne dor�navant le glas du r�current principe de rejet de toute participation �lectorale, adopt� par le MDS.
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Absent physiquement, pour cause de maladie, mais non moins pr�sent moralement, politiquement et intellectuellement, aux travaux de ce pr�congr�s, phase pr�paratoire du congr�s du MDS, pr�vu les 22 et 23 d�cembre 2005, le vieux lion a appel� ses militants � �se pr�parer � participer aux futures luttes �lectorales�. Cela, selon Hachemi Ch�rif, s�exprimant par la voix de Sa�d Kateb, membre du bureau national du MDS, avec �la philosophie de poursuivre la conqu�te difficile de la soci�t� et un d�but d�investissement des institutions de la R�publique� et de �travailler � changer les rapports de force au sein des institutions dites �lues et, en cons�quence, dans les appareils, dans le m�me mouvement�. Soit aussi, selon ce leader, ��tre pr�sents de fa�on agissante dans tous les d�bats politiques et intellectuels et dans toutes les luttes �conomiques et sociales � tous les niveaux�. De m�me, ��laborer une philosophie et une pratique d�alliances � divers niveaux de proximit� et/ou tout simplement d�actions unitaires qui tient compte de la diversit� d�int�r�ts et de conceptions reposant sur un certain �quilibre et une certaine synergie, sans exiger des proximit�s politiques et id�ologiques�. Et �en r�fl�chissant et en �laborant les objectifs globaux, partiels et interm�diaires, mettre discr�tement en place des commissions �lectorales � tous les niveaux, pr�parer des candidats et des listes et affirmer solennellement dans quelles conditions et avec quel programme, quels crit�res et objectifs, le MDS assume leur investiture�. Ou en travaillant �d�s maintenant sur la strat�gie �lectorale et sur l��tablissement de listes �lectorales avec des personnalit�s saillantes r�pondant aux crit�res d�adh�sion � notre programme �lectoral, aux conditions de moralit� et pouvant servir de rep�res�. Une participation aux �lections qui, selon Hachemi Cherif, �au-del� des luttes pour le pouvoir, qui n�a de sens, ni d�efficacit�, ni de p�rennit� que si les �lus font leur travail pour la soci�t� et avec la soci�t�, leur pr�sence dans les chambres d��lus n��tant que la partie politico-institutionnelle de leur responsabilit� �. Cela �tant, le camarade Hachemi Cherif a appel� le parti, lors du prochain congr�s, � se mettre � niveau et � reconsid�rer sa praxis, relay� par le secr�taire g�n�ral par int�rim du MDS, Ali Hocine, qui a pr�n� une nouvelle polarit� radicale. Mais aussi le leader charismatique du MDS appelant � contracter des alliances avec les citoyens, les forces d�mocratiques et progressistes, et autres alli�s naturels et compagnons de luttes sociales, voire � composer avec une classe politique actuelle qu�il a n�anmoins accabl�e de tous les maux. Tout en relevant une �possibilit� de bifurcation positive�, il n�en a pas cependant craint un �chaos indescriptible� qu�il faut �viter et contre sa survenue s��il n�est pas d�j� trop tard �. S�appuyant sur la rh�torique habituelle � cette formation, Hachemi Cherif a dress� un diagnostic sans appel du syst�me et du pouvoir et m�me l�ancien secr�taire g�n�ral du FLN, Ali Benflis, n�a pas �t� �pargn� par les critiques. De m�me, un message prononc� sous le portrait officiel du pr�sident de la R�publique, Abdelaziz Bouteflika, qui, lui, aussi n�a pas �chapp� aux critiques les plus vives quant � sa gestion politique et celle de l�islamisme et ses reculs en d�pit de ses avanc�es notamment. Ce faisant, les pr�congressistes ont poursuivi les d�bats, d�j� entam�s au sein de la base depuis plusieurs mois et voulus ouverts et continus, hors toute analyse fig�e, pr�jug�s et routine, sur l��valuation en profondeur des d�veloppements de la situation politique et �conomique, des �volutions de la soci�t� et autres questions de l�heure dont celle de l�amnistie g�n�rale. A ce propos, Ali Hocine, qui avait donn� le l�, posant de multiples questionnements et ciblant le caract�re d�hybridit� de l�Etat et du syst�me, oscillant entre modernit� et archa�smes, en estimant notamment que la r�conciliation, impossible entre le progr�s et la th�ocratie, est une voie mortelle, une d�marche porteuse de dangers�. Par ailleurs, les participants ont revisit�, enrichi et affin� les projets de r�solution politico-id�ologique et programmatique qui seront soumis au prochain congr�s.
C. B.

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