Actualit�s : SUR D�CISION DE LA WILAYA D'ALGER
Le meeting de Abdallah Djaballah interdit


Le meeting que devait organiser jeudi dernier le leader du parti El-Islah au niveau de la salle Rouiched � Hussein Dey n�a pas eu lieu. La cause ? Les services de la wilaya d�Alger n�ont pas donn� suite � la demande formul�e par les responsables du parti de Abdallah Djaballah. Toutefois, � en croire des sources dignes de foi, le refus signifi� par les services de la wilaya d�Alger au parti d�El Islah s�explique par le fait que �les responsables du minist�re de l�Int�rieur �vitent de se retrouver face � la m�me situation que celle n�e lors du meeting organis� par l�aile dissidente d�El Islah�.
Pour rappel, cette derni�re avait organis� le 1er juillet dernier un meeting au niveau de la salle Prestige de A�n-B�nian. Or, cette manifestation politique publique s�est transform�e en un congr�s qui a annonc� la naissance d�El Islah bis. Lors de cette rencontre, M. Mohamed Djahid Younsi avait �t� �lu secr�taire g�n�ral du parti par ses pairs du bureau national, et ce, �conform�ment � l�autorisation d�livr�e par le minist�re de l�Int�rieur� et que les int�ress�s affirment avoir re�ue tardivement, jeudi dernier � midi. Le congr�s des redresseurs d�El Islah a eu lieu en pr�sence de 1 172 d�l�gu�s repr�sentant 37 wilayas, selon les organisateurs, parmi lesquels des cadres du parti, des d�put�s et �lus locaux, et des invit�s d�autres partis, notamment du mouvement Ennahda, du FLN (une d�put�e), et un membre de parti non agr�� (El Badil). Au sujet du sort de Djaballah, �il ne nous int�resse plus�, avait dit le secr�taire g�n�ral �lu des �redresseurs�, en ajoutant que �dor�navant, il ne pourra plus utiliser le sigle du parti pour une quelconque activit�. Allusion faite � un probable congr�s parall�le par les fid�les � Abdallah Djaballah. Cependant, dans un communiqu�, Abdelghafour Sa�di, vicepr�sident du parti, prend ses distances par rapport � l�organisation de ce congr�s qu�il pr�sente comme une �r�union ordinaire� qui, ajoute-t-il, a rassembl� �300 personnes �trang�res au mouvement�. Tout en notant que l�administration (la wilaya d�Alger) n�a pas pris ses responsabilit�s, le communiqu� indique que �cette activit� n�aura pas d��incidence juridique� sur le mouvement, et qu�il poursuivrait ses auteurs en justice. Une d�claration confort�e par celle tenue par le ministre de l�Int�rieur qui a d�clar� ne pas reconna�tre cette action politique. C�est probablement pour �viter que ce genre de situation ne se reproduise que les services de la wilaya d�Alger ont interdit la tenue du meeting pr�vu jeudi dernier, en attendant que la justice tranche d�finitivement cette question.
Abder Bettache
youcefabder@hotmail.com

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