La deuxi�me session de l�APW d�Oum-El- Bouaghi a lieu les 10 et 11 de ce mois de juillet 2005 au niveau de l�h�micycle de la wilaya.
Le dossier de la protection sociale et de l�emploi a �t� � l�ordre du jour dans une atmosph�re sereine o� beaucoup de probl�mes ont �t� soulev�s dans la transparence. Tout porte � croire que les d�bats � c�ur, les critiques et les remarques constructives qui ont �t� constat�es durant cette deuxi�me session 2005, sont positives � plus d�un titre puisque s�inscrivant dans une approche r�elle de la prise en charge des probl�mes o� se d�battent les citoyens. On est loin des regards complices, des faux-fuyants, des d�rob�es, des cachotteries, des faux d�bats et des hors sujet qui ont longtemps �t� d�actualit� dans ce m�me h�micycle durant une p�riode trouble heureusement r�volue. L�autre point � mettre en �vidence concerne la commission de la sant� et des affaires sociales qui a effectu� plusieurs visites sur le terrain en prenant le soin de toucher diverses localit�s de la wilaya d�Oum-El-Bouaghi, enqu�tant par-ci, r�coltant des informations par-l�, pour boucler enfin un travail de longue haleine qui a dur� presque deux mois et pr�senter des rapports pour cette session. Aux questions et propos parfois secs des �lus, le directeur de l�action sociale, celui de la CNAS et ceux charg�s de l�emploi ont d� r�pondre � tour de r�le pour convaincre l�assistance et permettre une vision sous un autre angle des probl�mes soulev�s dont celui du filet social, de l�allocation forfaitaire de solidarit�, des handicap�s, des �tablissements sp�cialis�s, de la couverture sociale entre assurance et retraite ainsi que l�emploi permanent mais aussi l�emploi temporaire avec en relief le ch�mage. Il est clair que tous ces sujets tournent, d�une mani�re ou d�une autre, autour de la solidarit� sociale actionn�e en principe par les gens ais�s. Cette solidarit�, ch�re � nos anc�tres, est visiblement en panne dans notre contr�e o� les valeurs humaines d�aide et de soutien aux familles en difficult�, ont presque compl�tement disparu des esprits de bon nombre de nos soi-disant �riches concitoyens�, ce qui fait que les pauvres concentrent tous leurs regards sur l�Etat pour sortir de la situation p�nible o� ils se trouvent.
Nasreddine Bakha

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