Culture : FESTIVAL INTERNATIONAL DE TIMGAD
Contre 2000 ans d'histoire


Bien qu�un riche programme d�activit�s culturelles et sportives ait �t� initi� par les secteurs de la jeunesse et des sports, de la culture, du tourisme et le centre culturel communal, la capitale des Aur�s semble transie malgr� les chaleurs de l��t� � quelques heures de l�ouverture du Festival international de Timgad.
Cette 27e �dition r�duite � huit jours, mod�r�e quant aux contenus de sa dimension internationale et nationale, d�un c�t� Jimmy Cliff, la troupe Varadeiro et Diana Haddad (dans le doute), de l�autre Mohamed Tahar Fergani, Hamdi Benani, Nouri Koufi, Med El-Amari, Zakia Mohamed, Amal Wahbi et Billel... et un temps �largi pour les chanteurs du terroir, faisaient craindre le pire pour l�avenir du festival. Mais lors de l�ouverture de cette �dition 2005, Mme la ministre de la Culture, Khalida Toumi, a tranquillis� les pessimistes, annon�ant l�institutionnalisation du festival et l�inscription de son budget sur la loi de finances 2006 et bien d�autres bonnes nouvelles pour Timgad. Aussi l�inauguration officielle s�est faite vers 21 h 30 par Mme la ministre devant les wali de Batna et Constantine, les autorit�s civiles et militaires de la wilaya, les hommes et femmes de la culture (Mohamed Aja�mi, Farida Saboundji...) et un public nombreux essentiellement jeune, cheb Billel �tant � l�affiche. Cette soir�e inaugurale a �t� celle des chants et danses du terroir avec Errahaba de Wistili, la troupe Errefa�, le ballet d�Ifr�ne, Keltoum El- Ourassia, Hamid Belb�che, Boualem Chaker, Zohra El- Batnia, Massinissa. Trois heures et demie de m�lodies chaouies, kabyles dans le d�cor antique, dans une atmosph�re nocturne, �clairage et jeux de lumi�res f�eriques, odeur de la poudre, bruit assourdissant des fusils traditionnels de l�association Izelmathen Fantazia et Baroud n�ont pas d�courager le public. Mieux encore, le spectacle a pris place dans les gradins et aussi paradoxale que cela puisse para�tre, les artistes ont applaudi les talents du public. A minuit trente, Billel enflamme le th��tre antique commen�ant par son grand succ�s aupr�s des jeunes Anti omri. Le public, loin d��tre gagn� par la fatigue, lui a rendu l��cho et de que telle mani�re !... Toutes les chansons �taient reprises en ch�ur. Une soir�e, une nuit non stop, un r�ve de jeunesse avide de d�compresser en t�moigne la s�paration � trois heures du matin.
Houadef M.

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