Actualit�s : LA PRIVATISATION DES CIMENTERIES S'ACC�L�RE
La r�duction de l�importation en point de mire


Dimanche soir � l�h�tel El- Djaza�r, le P-DG du groupe des ciments de l�Ouest (ERCO), M. Belkacemi, et le pr�sident du groupe saoudien, Pharaon Commercial Investment Group ltd (PCIG), M. Pharaon Ghaith, ont sign� les documents de transaction relatifs � l�ouverture du capital social de la soci�t� des ciments de B�ni-Saf.

Ayant abouti apr�s d��pres et longues n�gociations, durant une ann�e et demie, cette op�ration concerne une prise de participation de PCIG � hauteur maximale de 35% dans le capital de cette cimenterie, l�Etat restant toutefois propri�taire des 65% restants. Cette transaction, au montant n�anmoins tenu confidentiel et qui a re�u r�cemment l�aval du Conseil des participations de l�Etat (CPE), est lib�rable en deux phases. En effet, au titre de ce partenariat �b�n�fique�, les deux parties ont conclu un contrat de gestion de la cimenterie de type �no cure, no payment� (pas de r�sultats, pas de r�mun�ration�. Soit, l�obligation de r�sultats souscrite par le partenaire et paiement de p�nalit�s dans le cas d�un manque � gagner. Ainsi, PCIG s�est engag� � am�liorer le niveau de production de la cimenterie pour atteindre, dans un d�lai de douze mois, une production annuelle de un million de tonnes de clinker (mati�re premi�re du ciment), soit l��quivalent de 1,2 million de tonnes de ciment. A ce titre, le groupe Pharaon va investir, durant les prochains soixante jours, un montant de 2 millions de dollars pour arriver � cet objectif de croissance de la production. En outre, ce groupe pr�voit d�investir 25 millions de dollars pour d�passer ce niveau et atteindre le 1,3 million de tonnes, voire plus. Le manager, au titre du contrat de gestion et � travers ce plan d�investissement associ�, mettra en place les moyens techniques et/ou technologiques jug�s appropri�s � la mise � niveau, la r�habilitation et au d�veloppement de la cimenterie, ainsi qu�au renforcement des capacit�s manag�riales existantes. De m�me, ce partenaire s�engage � maintenir les personnels en activit�, respecter, en l��tat, leurs relations de travail conventionnelles correspondantes et � cr�er de nouveaux postes d�emploi. A l�heure actuelle, cette cimenterie de B�ni-Saf compte un effectif estim� en moyenne � 600 personnes. Ce faisant, la production de cette cimenterie a �t�, en 2004, de l�ordre de 750 000 tonnes de ciment dont 600 000 tonnes clinker. Pour le premier semestre 2005, cette unit� a d�j� produit 800 000 tonnes de ciment dont, au 30 juin �coul�, trois cent mille tonnes de clinker. Par ailleurs, la SGPGICA Industrie des ciments (dont le portefeuille compte le groupe ERCO) et dirig�e par M. Thamri, est en train de n�gocier avec le groupe PCIG, la r�alisation d�une usine de production de ciment blanc � B�ni-Saf. Cela, dans l�objectif de r�duire le recours � l�importation de ce mat�riau dont 250 000 tonnes sont import�es annuellement, et de cr�er entre 300 et 400 emplois nouveaux. Cela �tant, le choix de ce site s�explique, selon le manager de PCIG, par la situation de la ville en bord de mer qui offre un atout pour le convoyage et l�exportation dans le Bassin m�diterran�en, et par le fait que cette r�gion rec�le un gisement de calcaire blanc adapt� � la fabrication du ciment blanc, � un prix avantageux.

Les besoins nationaux en ciment sont de 15 millions de tonnes/an
 Ce faisant, la privatisation, par ouverture de capital, de onze autres cimenteries, semble s�acc�l�rer selon le pr�sident de la SGP-GICA. En fait, cette ouverture de capital suivra le m�me mod�le de prise de participation minoritaire, � 35% maximum, accompagn�e par un contrat de gestion. Des op�rations de ce genre sont en cours de n�gociations, souhait�es aboutir dans les meilleurs d�lais. A ce propos, M. Thamri a indiqu� que 37 manifestations d�int�r�t ont �t� re�ues et sont � l��tude. L�objectif, par le biais du partenariat, �tant d�augmenter la production des cimenteries � 11 millions de tonnes clinker par an. Soit satisfaire en priorit� les besoins nationaux estim�s � 15 millions de tonnes par an de ciments, et des besoins allant crescendo en intensit�. Mais aussi, pour la production nationale en partenariat, se positionner � l�exportation et r�duire le recours � l�importation. Cela m�me si un recul de l�importation a �t� constat� en 2004, un gain de 70 millions de dinars et une croissance de l�ordre de 9 millions de tonnes, de la production du secteur public, enregistr�es. Ch�rif Bennaceur

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