La BADR, agence locale 361 de B�ja�a, vient de signifier � tous les promoteurs ayant d�pos� des dossiers de cr�dit � son niveau que suite aux nouvelles directives �manant du minist�re des Finances, la Badr est somm�e de reprendre sa vocation initiale, � savoir le financement exclusif des activit�s li�es � l�agriculture. De ce fait, elle ne peut plus r�pondre aux demandes de financement d�autres activit�s autres que celles li�es � l�agriculture.
Jusque-l� rien d�anormal du fait qu�une banque obtemp�re aux injonctions de sa hi�rarchie. Ce qui l�est moins, en revanche, c�est de refuser de liquider les dossiers d�j� d�pos�s, parfois depuis de longs mois. C�est ce qui est arriv� � deux jeunes promoteurs de B�ja�a, qui ont re�u leur attestation d��ligibilit� de la part des services de l�Ansej au mois de mai 2004. Apr�s avoir finalis� tout leur dossier de demande de cr�dit, ils le d�poseront au niveau de l�agence pr�cit�e en date du 15 juillet 2004. Apr�s avoir patiemment attendu une ann�e, ils recevront en guise de r�ponse un courrier sign� par le directeur de ladite agence, les invitant � aller r�cup�rer leur dossier au motif que la Badr n�est plus habilit�e � financer l�activit� choisie (travaux publics). Abattus, et ne sachant plus � quel saint se vouer (si ce n�est � Dieu), ces jeunes promoteurs qui viennent de perdre une ann�e de leur vie dans une attente st�rile ne comprennent pas pourquoi la Badr n�a pas proc�d� � l��tude et � la liquidation des dossiers d�j� d�pos�s, comme l�a fait la Cnep banque pour le cr�dit automobile. Selon certaines indiscr�tions, ce sont des centaines de jeunes promoteurs au niveau national qui vivent la m�me m�saventure avec la Badr banque.
Samir Mokrane

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