Le Soir Retraite : POINT DE VUE
Les non-actifs et le SNMG


Nous certains retrait�s, nous sommes profond�ment d��us d�une certaine situation que nous subissons au quotidien. En effet, si notre f�d�ration (FNTR) se d�ploie pour faire valoir les droits des retrait�s, et ce, � la veille de la tenue de son congr�s, il n�en demeure pas moins que les pouvoirs publics font la sourde oreille et nous consid�rent comme des laiss�s-pour-compte. Pour cela, nous souhaitons conna�tre si l�augmentation du Smig national va concerner les non-actifs.
Dans le cas contraire, cela signifie que les non-actifs n�ont pas de pouvoir d�achat, la pr�servation de ce dernier est destin� uniquement pour les actifs ; les autres, qu�ils cr�vent. Contrairement aux actifs, les retrait�s ne disposent d�aucun avantage � l�exception de leurs maigres pensions qui, au fil des ann�es, stagnent et perddent de leur valeur ajout�e en plus l�IRG retenue � la source mensuellement renforce la diminution du pouvoir d�achat des retrait�s. La revalorisation annuelle des pensions qui se fait � chaque fois d�sir�e, et ce, selon le bon vouloir de la tutelle referme des taux pratiquement insignifiants (4 et 6%), ce qui d�note le m�pris affich� par les pouvoirs publics � l��gard de ces laiss�s-pour-compte (flamb�e des prix incontr�l�e et d�t�rioration du pouvoir d�achat des citoyens alg�riens = cette situation qui ne dit pas son nom a g�n�r� des fl�aux sociaux de toute nature, etc.) M�me les services des P et T n�ont pas d�rog� � la r�gle puisqu�ils sont en train de vider de leur sang les milliers de retrait�s titulaires des comptes CCP, et ce, � l�occasion des demandes d�avoir et des retraits de nombreuses taxes injustifi�es et partant des montants en augmentation sont d�falqu�s au quotidien par le d�bit de nos comptes. Un retrait� analphab�te pr�sente un ch�que pour retrait et ne disposant pas de ladite somme est aussit�t p�nalis� d�une taxe de 150 DA, etc. Au niveau des banques primaires (publiques ou priv�es), cette situation n�existe pas. M�me nos maigres avoirs ne sont pas � l�abri des s�ries de malversations enregistr�es au sein des agences postales. Nous souhaitons � ce que notre journal fasse �cho de nos pr�occupations aupr�s des autorit�s comp�tentes � l�effet de trouver une issue d�finitive au calvaire quotidien subi par cette frange de population qui sont avant tout vos p�res, vos parents et alg�riens � part enti�re.
Un groupe de retrait�s

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