L�op�ration d�insertion des travailleurs licenci�s de leurs postes d�emploi se nourrit de jour en jour d�id�es erron�es et semble conna�tre un �chec total, avons-nous appris de source cr�dible.
En effet, sur la centaine de dossiers d�pos�s par des ex-travailleurs, soit 198 dossiers de candidature au niveau de l�Agence de la Caisse nationale des allocations ch�mage de Sa�da ; et qui ont �t� accept�s par le comit� parmi les 478 dossiers d�pos�s au total, seulement 107 dossiers ont �t� adress�s aux banques en vue de leurs financements. Pis encore, les institutions financi�res au niveau de la wilaya de Sa�da et qui se comptent sur le bout de doigts n��tudient en ce moment que quatre dossiers. Plus grave encore, l��tude technico-�conomique des banquiers devrait � son tour, avoir l�aval des directions des succursales pour un accord d�finitif ou financement des projets. Ainsi la wilaya de Sa�da occupe la 42e place selon des sources s�res � l��chelle nationale en mati�re de financement de ces projets. Cela dit, les postulants d�sabus�s � ce genre de dispositif d�insertion des ch�meurs dans la vie active n�ont pas tard� � leur tour pour nous transmettre une p�tition sign�e par 195 ex-travailleurs et dans laquelle ils fustigent carr�ment la bureaucratie des pouvoirs publics. �L�Etat alg�rien qui nous a chass�s de nos postes d�emploi et qui nous r�duits actuellement � la mendicit�, nous a leurr�s par ses promesses, pourtant nous avons vot� pour ce programme pr�sidentiel. Alors, qu�ils nous donnent notre part de la rente p�troli�re� nous confie am�rement le d�nomm� Boumediene Miloud ex-travailleur � la d�funte Prom�tal et qui a perdu toute illusion. Rappelons que le dispositif incertain consiste en apport personnel de 10%, la banque : 70% et la CNAC 20% pour un pr�t de 500 millions de centimes que nul � Sa�da n�a touch�.
Abdelkader Ouedjedi

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