Actualit�s : L'AMBASSADEUR DE LA RASD A ALGER
�Un g�nocide menace les populations des territoires occup�s�


Lors de la conf�rence de presse qu�il a anim�e hier au si�ge de l�ambassade de la R�publique arabe sahraouie d�mocratique (RASD), Mohamed Yesslem Baisset n�a pas manqu� de d�noncer le silence de la communaut� internationale et celui de l�Organisation des Nations unies devant �la r�pression, les interpellations et les tortures� que vit la population sahraouie des territoires occup�s, depuis que le r�gime marocain a d�cid� d��touffer le cri de ce peuple colonis�.
Une r�pression f�roce que vivent les Sahraouis depuis le 21 mai dernier, date dans le sillage de laquelle, pour rappel, la population m�ne des manifestations pacifistes pour revendiquer l�ind�pendance des territoires occup�s. � Les policiers marocains ont, il y a deux jours, fonc� dans la foule avec leurs v�hicules, plusieurs personnes sont hospitalis�es dans un �tat grave�, a affirm� hier le diplomate sahraoui dont la conf�rence de presse est motiv�e par l�arrestation, la veille, de militants des droits de l�homme � Casablanca et � El Ayoun. �Dans la nuit de mardi � mercredi, six agents des services sp�ciaux ont proc�d� � l�arrestation de Mohamed Fadel El Gaudi et Mohamed El Moutawakel dans la maison de ce dernier � Casablanca. Dimanche, c�est Ali Salem Tamek, symbole de l�intifada, qui a �t� arr�t� � l�a�roport d�El Ayoun alors qu�il y d�barquait . Avant lui, c�est la militante Aminatou Haidar qui a �t�, sans �tre jug�e, incarc�r�e � la prison Noire d�El Ayoun�, a indiqu� Mohamed Baisset qui rappelle que depuis le d�but �des manifestations de l�ind�pendance �, plus d�une quarantaine de personnes ont �t� arr�t�es et condamn�es � des peines de 20 ans de prison sans avoir �t� jug�es. Une injustice, une autre commise par les Marocains am�ne l�ambassadeur sahraoui � Alger � attirer l�attention de l�opinion internationale sur ce qui se passe en ce moment aux territoires occup�s. � Un peuple est menac� de g�nocide, nous pr�venons les organisations et la communaut� internationale qui, il faut le rappeler, a �t� pr�venue bien avant le drame du Rwanda et celui des �les Timor (�)�, souligne le conf�rencier avant de revenir sur �la mise en sc�ne� des Marocains qui �ont fait porter � des sujets, et � des policiers des tenues traditionnelles sahraouies pour les faire d�filer dans les territoires occup�s en disant que le Sahara est marocain� S�il y a cette adh�sion de la population, pourquoi dans ce cas �viter un r�f�rendum ?�, s�interroge le diplomate qui, pour r�pondre � un journaliste qui s�est demand� si la lib�ration des d�tenus marocains, annonc�e par le pr�sident de la RASD, �tait compromise par ce qui se passe en ce moment dans les territoires occup�s, a affirm� que rien ne peut �tre discut� tant que les militants cit�s plus haut sont d�tenus. En r�ponse � un confr�re qui lui demandait si les moyens de luttes pacifistes allaient �tres abandonn�s, Mohamed Baisset estime que �si le Maroc persiste dans sa logique r�pressive, il est clair que tous les moyens seront employ�s pour la lib�ration du Sahara occidental�. Abordant, en r�ponse � une question, la situation de blocage que conna�t le �dossier� du Sahara occidental et la non-d�signation d�un repr�sentant personnel de Kofi Annan, l�ambassadeur estime que le blocage vient �de la protection que la France accorde au Maroc et du flou qu�entretient l�Espagne � ce propos �.
Sa�da Azzouz

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