Actualit�s : T�MOIGNAGE D'UN ALG�RIEN R�SIDANT EN IRAK
�Pourtant il n�y a pas d�hostilit� � l��gard des Alg�riens�


L�enl�vement des deux diplomates alg�riens, jeudi dernier � Baghdad en Irak, non encore revendiqu� � l�heure o� nous mettons sous presse, a jet� l��moi chez nos ressortissants bas�s dans la capitale de ce pays en guerre. Selon l�un d�entre eux, que nous avons joint hier par t�l�phone, le rapt de Ali Belaroussi, charg� d�affaires, et de Azzedine Benkadi, qui vient de rejoindre l�ambassade d�Alg�rie � Baghdad, est �des plus surprenant, parce qu�il n�y a aucune hostilit� � l��gard des Alg�riens qu�ils vivent ici ou ailleurs. Mieux, nous sommes encore plus estim�s depuis que notre ambassadeur a refus� le dispositif s�curitaire propos� par les Am�ricains � toutes les ambassades qui ne se trouvent pas dans la zone verte o� sont domicili�es toutes les chancelleries des pays de la coalition�.
Un quartier des plus s�curis�, selon notre interlocuteur qui pr�cise que ce n�est pas le cas des autres ambassades, dont la n�tre, qui se trouve � la rue des ambassades dans le quartier d�El Mansour. Un fait qui, selon notre concitoyen qui vit � Baghdad, a amen� les Am�ricains � proposer tout un dispositif s�curitaire au lendemain de l�ex�cution du chef de la diplomatie �gyptienne en Irak. Pour rappel, Ihab al-Ch�rif, enlev� par un groupe de Abou Mossab Zarqaoui, dans une rue de Baghdad le 2 juillet dernier, a �t� ex�cut� il y a deux semaines. �Partant de l�, les Am�ricains ont propos� aux ambassadeurs de mettre � disposition des gardiens et des escortes arm�s pour leurs d�placements�, indique notre interlocuteur qui ajoute en �voquant le t�moignage d�un employ� du minist�re de l�Int�rieur irakien que l�ambassadeur d�Alg�rie � Baghdad a refus� �l�offre� et la �protection� am�ricaine. Invit� � parler de l�enl�vement de ses compatriotes et �ventuellement en faire une lecture, notre interlocuteur d�clare ne pas avoir plus d�informations que ce qui a d�j� �t� dit, il pr�cise n�anmoins que contrairement � ce qui a �t� rapport� dans certains m�dias, les deux diplomates n�ont pas �t� enlev�s � leur sortie ou dans un restaurant mais ont �t� intercept�s, � quelques m�tres de l�ambassade, par un groupe arm�, alors qu�ils �taient � bord du v�hicule de Ali Belaroussi. Vivant � Baghdad depuis plus de deux ans, notre interlocuteur affirme que personne ne peut faire une quelconque lecture tant que l�enl�vement n�a pas �t� revendiqu�. �G�n�ralement, le groupe d�El Qa�da met trois � quatre jours avant de revendiquer une quelconque action. Si d�ici dimanche il n�y a rien, aucune piste ne sera � exclure.�
Sa�da Azzouz

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