Actualit�s : CHERCHEURS DU CENTRE NUCL�AIRE DE DRARIA
La protesta a repris dimanche


Le conflit opposant les travailleurs, ing�nieurs et chercheurs du Centre nucl�aire de Draria � la direction g�n�rale, depuis deux ans, ne semble pas pr�s de conna�tre une solution. La suspension de deux chercheurs la semaine derni�re a encore envenim� la situation.
Dans un communiqu� transmis � notre r�daction par la section syndicale locale affili�e � l�Union g�n�rale des travailleurs alg�riens (UGTA), les travailleurs chercheurs du CRND, relevant du Comena, sont entr�s en mouvement de protestation depuis le 18 juillet dernier exigeant des autorit�s administratives de leur entreprise d�annuler les sanctions inflig�es par la direction g�n�rale, � deux de leurs coll�gues et ce, sans aucune raison valable, dit-on. �La direction g�n�rale, au lieu de r�pondre � la demande des deux chercheurs par la mise � leur disposition des moyens de s�curit� n�cessaires et indispensables � l�accomplissement de leurs t�ches, avait opt� par une mani�re arbitraire en prenant des sanctions administratives et financi�res � leur encontre�, lit-on dans le communiqu� en question. En somme, aujourd�hui, les travailleurs, en protestataires, r�clament l�annulation pure et simple des sanctions prises et la mise en place des moyens de radioprotection et de s�ret�, que l�employeur est tenu d�assurer conform�ment � la r�glementation en vigueur. Les travailleurs chercheurs qui sont confront�s depuis plusieurs mois � un climat d�instabilit� et une paralysie totale inqui�tante de ses structures scientifiques estiment, que la faute incombe aux pouvoirs publics qui ne voulaient pas intervenir pour mettre fin � ce conflit et surtout � la fuite des cadres et ce, en raison notamment de l�incomp�tence flagrante des gestionnaires actuels. �Les sanctions, les intimidations, le m�pris et le plagiat sont devenus monnaie courante et quotidienne. En date du 20 juin dernier, la direction g�n�rale du Centre a proc�d� au licenciement d�un chercheur et haut cadre du Comena sans raisons objectives. En moins d�un mois, les m�mes responsables ont inflig� d�autres sanctions qualifi�es de graves et arbitraires � l�encontre de deux autres chercheurs�, �crivait le r�dacteur du communiqu�. Enfin, pour les membres de la section syndicale de Sidi Sa�d, la direction g�n�rale doit cesser de se comporter d�une mani�re arbitraire � l�encontre de tous ceux qui veulent donner un plus au centre, faute de quoi ils entameront d�autres actions plus importantes � la rentr�e sociale.
M. D.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable