Les entrepreneurs affili�s � l�Union g�n�rale des entrepreneurs alg�riens (UGEA) ont fait part hier de leurs inqui�tudes. Ils consid�rent en effet que les prix du m�tre carr� qui restent fix�s par les pouvoirs publics se font au d�triment des entreprises nationales.
Ils s�interrogent en effet sur le pourquoi des facilitations accord�es aux �trangers au moment o� les entrepreneurs locaux croulent sous le poids de la fiscalit�. Le secr�taire g�n�ral de l�UGEA, affili�e � la Conf�d�ration g�n�rale des op�rateurs �conomiques alg�riens, a expliqu� en effet que �au nom de la ma�trise des co�ts, on nous demande toujours de baisser les prix ; alors qu�on subit les charges mais l�administration ne reconna�t pas toutes ces contraintes. Dans ce contexte, on ne peut pas concurrencer les �trangers. Nous ne sommes pas contre les soci�t�s �trang�res mais on consid�re que les r�gles du jeu sont fauss�es d�avance�. Certains entrepreneurs n�ont pas h�sit� � pousser plus loin leur revendication en exigeant une amnistie fiscale pour permettre � leurs entreprises de rena�tre. Ils promettent alors qu�ils seront en mesure de relever les d�fis qui attendent l�Alg�rie en mati�re de construction. Ils r�v�lent que les dettes des entreprises aupr�s de la Casnos s��l�vent � elles seules � 41 milliards de dinars. L�attitude des autorit�s locales ne fait qu�aggraver la situation financi�re. Certaines entreprises ayant �t� sollicit�es dans le cadre de la r�habilitation des logements endommag�s lors du s�isme n�ont toujours pas �t� pay�es. Les entrepreneurs r�unis hier ont fait savoir qu�ils transmettront au chef du gouvernement une lettre dans laquelle ils d�tailleront leur offre et expliqueront qu�ils sont en mesure de remplacer les entreprises chinoises et turques qui exercent actuellement. Apr�s deux ann�es d�instabilit�, l�UGEA renouait hier avec la l�galit� en organisant une assembl�e g�n�rale �lective, � l�issue de laquelle un nouveau pr�sident a �t� �lu.
N. I.

Nombre de lectures :

Format imprimable