R�gions Ouest : ORAN/SAISON ESTIVALE
Entre tranquillit� et sensations fortes


Depuis quelques ann�es, les plages priv�es ont ouvert leurs �espaces� aux festivaliers tout au long de la Corniche oranaise. La plupart des personnes qui s�y rendent ne peuvent forc�ment pas se le permettre. Ce type de client�le est � la recherche de tranquillit�, de propret�, de confort et pour certains de discr�tion. En �t�, les estivants pr�f�rent se pr�lasser autant de fois au bord de la mer mais d�bourser chaque jour en moyenne 800 DA comme frais de transport pour le clandestin et 200 DA par personne.
Acc�der � la plage priv�e rel�ve d�un luxe que le simple citoyen avide de tranquillit� ne peut se le permettre. Pour certains, c�est possible gr�ce au syst�me de cotisation, chacun participe aux frais et ainsi ce petit �luxe� devient possible au moins deux fois par semaine. Mais il existe d�autres types d�estivants en particulier de jeunes enfants, leur �ge varie entre 12 et 16 ans, ce sont pour la plupart de jeunes �travailleurs�, des courtiers, des porteurs, des artisans occasionnels, qui s�estiment eux aussi �tre en droit d�avoir quelques jours de d�tente, d�ailleurs bien m�rit�s pour la plupart, car ils fournissent des efforts de �g�ants� contre quelques pi�ces. C�est le cas du petit Fouad, �g� d�� peine 12 ans, habitant le quartier des Planteurs. Apr�s un travail p�nible durant tout l�hiver et ce, jusqu�au mois de juillet, pass� � porter les couffins, � approvisionner les m�nages en eau douce, il s�octroie enfin lui et ses amis une journ�e �de vacances�, au bord de la mer plus pr�cis�ment � la Madrague. Cette plage situ�e � la Corniche oranaise est en g�n�ral un lieu fr�quent� essentiellement par des p�cheurs, connue aussi pour ses rochers, une �option� que les jeunes enfants pr�f�rent aux autres plages. L�envie des plongeants audacieux les attire, d�s lors, ils s�y rendent toujours entre bandes pour que les paris soient plus excitants. M�me si ce petit bonhomme nous assure qu�il est prudent et qu�il n�y a pas de risque, ce type de plages qui comprennent des coins non surveill�s sont souvent sujets � des drames fatals, mais ils restent toujours fr�quent�s par ces jeunes avides de sensations fortes.
A. B.

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