Actualit�s : LA POLICE SCIENTIFIQUE SE DOTE DE NOUVELLES TECHNOLOGIES
Un outil pour une meilleure efficacit� des services de s�curit�


Dans le cadre de ses visites d�inspection, une d�l�gation de s�nateurs conduite par Mohamed Bediar, pr�sident de la commission des affaires juridiques, administratives et des droits de l�homme, s�est rendue, hier, dans les diff�rentes structures relevant de la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale � Ben-Aknoun.
Mohamed Djadi - Alger (Le Soir) - Gr�ce � une bonne formation de leurs �l�ments et l�exp�rience acquise durant la p�riode du terrorisme, les experts de la police scientifique et technique se sont adapt�s � la nouvelle technologie mondiale. Les s�nateurs invit�s, hier, pour v�rifier de visu l�espace en question ont �t� �merveill�s par les experts charg�s de d�tecter les explosifs, les fausses pi�ces officielles ou encore les faux billets. Le budget de la formation a co�t� 3 milliards 500 millions de centimes pour le d�partement de Ali Tounsi et ce, dans le cadre de la formation de ses agents scientifiques. Une formation acquise dans quatre pays, sp�cialistes en la mati�re, � savoir l�Espagne, la France, la Belgique et l�Allemagne. Cette technologie mondiale permet aujourd�hui de d�tecter gr�ce � un mat�riel sophistiqu� mis � la disposition de notre police judiciaire et scientifique toutes sortes d�anomalies. La d�l�gation des s�nateurs a assist� � un interrogatoire qu�on d�nomme aujourd�hui simple entretien avec une jeune fille, dont la m�re et le fr�re sont en prison pour une histoire de drogue. L�entretien en question est enregistr� et film� afin que la justice v�rifie la v�racit� des faits, et ce, dans le cadre des normes relatives aux droits de l�homme et leur application pratique. Pour les responsables de la police, �les enqu�tes doivent viser � identifier les victimes, obtenir des preuves, trouver les t�moins, �tablir la cause d�une infraction p�nale, la mani�re dont elle a �t� commise et le lieu et le moment o� elle a eu lieu et identifier et arr�ter les auteurs. Les lieux o� ont �t� commises des infractions p�nales doivent �tre soigneusement pr�serv�s.� Avec la nouvelle technologie et gr�ce � un mat�riel sophistiqu�, il suffit de d�tecter une empreinte digitale, le reste sera r�alis� avec le syst�me mis en place. Il est � noter �galement qu�� chaque fois qu�il y a une nouveaut�, une formation � distance est organis�e. Pour ce qui est des transferts de prisonniers, notamment les �trangers et malgr� les difficult�s rencontr�es, les personnes charg�es du transfert font de leur mieux pour s�curiser les concern�s. Parfois, ils sont oblig�s de faire une halte dans chaque wilaya pour �viter des surprises. Au laboratoire scientifique de Ch�teauneuf, les sp�cialistes ont prouv� gr�ce � un syst�me de d�tection la provenance de la drogue. Si les eaux de baignade peuvent �tre test�es facilement, les parfums ou encore les aliments sont �galement prouv�s en cas de fraude. Pour ce qui est des fausses pi�ces, la responsable de ce service a expliqu� � la d�l�gation que gr�ce � la micro-impression, on peut d�tecter un faux billet, un faux passeport tout en pr�cisant qu�en Alg�rie seul un seul cas a �t� enregistr� dans le cadre de la contrefa�on. Pour la formation et avec la g�n�ralisation de cet outil de la nouvelle technologie � travers nos fronti�res et le territoire national, une nette am�lioration est enregistr�e. Actuellement, une vingtaine d��quipes sont form�es et mut�es aux diff�rents postes fronti�res.
M. D.

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