R�gions Est : SOUK-AHRAS/APR�S SIX LONGS MOIS DE BLOCAGE
La commune red�marre enfin


Tourner casaque, br�ler ce qu�on a ador� pour adorer ce qu�on a br�l� est le propre de la faune politique � Souk-Ahras, particuli�rement au niveau d�une APC prise dans la tourmente et paralys�e depuis plus de six mois par des �lus qui exigeaient le d�part de leur pr�sident.
L�opposition compos�e de 12 �lus sur les 23 que compte l�assembl�e avait tout bloqu� et aucune d�lib�ration n�avait eu lieu emp�chant ainsi plusieurs projets de voir le jour. Bien des interm�diaires �taient intervenus pour essayer de trouver un terrain d�entente et ainsi r�concilier les deux parties, mais chaque fois, l�intransigeance des uns et des autres avait fait capoter toutes les actions entreprises. La r�action de la tutelle face � cette situation avait �t� la mise sur pieds d�une commission d�enqu�te qui avait abouti � la demande par le chef de l�ex�cutif de dissoudre purement et simplement cette assembl�e qui emp�che cette commune de veiller aux int�r�ts et au bien-�tre des citoyens et de lancer les diff�rents projets inscrits. Une autre commission d�p�ch�e par le minist�re de l�Int�rieur, celle-l� avait men� son enqu�te et avait fait son rapport aux autorit�s centrales. Les r�sultats de cette enqu�te n�ont pas encore �t� rendus publics et la profonde l�thargie de cette commune s�est prolong�e. Il y a bien eu le CRI de Taghaste (Club de r�flexion et d�initiative) qui avait pris le taureau par les cornes en exigeant des �lus, de se mettre au travail et s�acquitter des missions pour lesquelles ils ont �t� �lus mais les membres de l�assembl�e ont ignor� cet appel et ont persist� dans leur refus. Jeudi dernier, coup de th��tre, tout bascula d�un coup et l�APC red�marra sur les chapeaux de roue, votant le budget suppl�mentaire et allouant 430 millions de centimes aux associations sportives avec une majorit� de 13 membres sur les 18 qui �taient pr�sents. Ceci, bien s�r n�est pas fortuit, le travail des coulisses avait �retourn� un �lu d�une liste ind�pendante qui a rejoint le camp du maire lui assurant une majorit� simple qui a permis � l�assembl�e de fonctionner. Certains rapportent que le �retourn� aurait paniqu� suite � une enqu�te diligent�e par les services du wali sur les avoirs d�un autre �lu et issu de la m�me liste d�ind�pendants qui aurait tremp� dans des affaires douteuses et a ainsi voulu se tirer d�affaire de peur d��tre �clabouss�. Il faut signaler que les deux camps ne s�opposent pas sur le plan des id�es ou de la politique � mener pour s�occuper des probl�mes de cette commune devenue une r�f�rence en mati�re de sous-d�veloppement, mais plut�t sur les postes et les avantages accord�s.
M. Rahmani

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