A Touggourt, wilaya de Ouargla, les eaux us�es apr�s avoir �t� trait�es et �pur�es sont tout simplement rejet�es� dans l�oued. Plus pr�cis�ment, dans l�oued Ghir. Ces eaux devant �tre r�utilis�es, principe m�me de l��puration des eaux us�es, se d�versent et se m�langent avec les eaux us�es. R�sultat : perte s�che d�argent et d�efforts humains pour rien. Ceci faute de conduites et de raccordement pour l�irrigation de palmeraies qui se trouvent � quelques kilom�tres de la station. C�est lors de la visite de la station d��puration de Touggourt que ce constat a �t� fait par le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal.

�Cette situation ne doit plus durer. Il faut que l�eau �pur�e soit utilis�e � 100% pour l�agriculture, notamment pour l�irrigation des l�gumes�, a martel� le ministre. Cette station a �t� de surcro�t r�alis�e en �1987 et �quip�e en 1989. Cette infrastructure devrait �assurer la protection du canal existant de la vall�e de l�oued Ghir et la pr�servation de l��cosyst�me contre les rejets des eaux urbaines et industrielles�. Dimensionn�e pour 62 500 �quivalents par habitant, la station permet une capacit� d��puration de 9 360 m3 par jour. Une capacit� tr�s importante qui est ainsi perdue dans la nature. Pour rem�dier � cette situation, une �tude de r�utilisation des eaux us�es pour l�irrigation de 130 hectares de palmeraies a �t� �labor�e. De plus, des travaux de r�habilitation ont �t� achev�s en janvier 2004. Ant�rieurement g�r�e par Hydro-traitement sur budget de la wilaya de Ouargla, depuis avril 2005, sa gestion est assur�e par l�office national d�assainissement � travers une convention de gestion pour un d�lai d�un an.
Remont�e des eaux : l�assainissement, ultime solution
Comme El Oued, Ouargla souffre de la remont�e des eaux. Des r�percussions des plus d�vastatrices en r�sultent telles que le m�lange de la nappe phr�atique aux eaux us�es. Cons�quence : propagation de plusieurs maladies. En visite de travail et d�inspection de deux jours, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a soulev� ce probl�me. �En plus des maladies, le m�lange entre l�eau brute et les eaux us�es porte atteinte � la construction en g�n�rale�, a-t-il d�clar�. Pour y mettre un terme, un cabinet d��tude suisse a, durant trois ans, �tudi� la situation. Aussi, il a �t� d�cid� le lancement du projet d�assainissement de la cuvette de Ouargla. Ce projet a pour objectifs : �la suppression du ph�nom�ne de remont�e des eaux de la nappe et la r�duction de son impact n�gatif sur la sant� des populations et l��cosyst�me.� �L�ensemble du projet doit se faire en 36 mois selon l��ch�ancier fix� par l��tude de faisabilit�. Le d�marrage des travaux est pr�vu pour le mois d�octobre�, a d�clar� le ministre. Le co�t total est estim� � 20 millions de dinars. Au fait, ce projet de deux tranches est constitu� de 5 lots. La r�alisation et la r�habilitation des r�seaux d�assainissement de Ouargla, A�n-Beida et Bouissat, 38 km et 14 stations de pompage et relevage, seront construites par l�entreprise libanaise Butec. L�entreprise allemande, Dywidag, r�alisera la station d��puration (Step) par lagunage a�r� des m�mes localit�s et les ouvrages du transfert Chott Ain Be�da vers la Sebkha de Sefioune, 40 km de canal et trois stations de pompage et relevage. Ceci pour la premi�re tranche. Pour la seconde tranche, il s�agit de la r�alisation et la r�habilitation de r�seaux d�assainissement de Ouargla, Ain-Be�da, Bouissat, Sidi-Khouiled et N�Goussa, (60 km et 9 stations de pompage. Il y est �galement inscrit le drainage agricole et la construction de deux Step pour les localit�s de Sidi-Khouiled et N�Goussa. Pour les travaux de la deuxi�me tranche, le dossier d�appels d�offres sera transmis incessamment � la commission nationale du march�. Le contr�le des travaux sera assur� par le bureau d��tude fran�ais Safege. Le ministre a ajout� que ce projet sera �g�r� apr�s sa livraison par une unit� sp�cifique entre l�office national de l�assainissement, l�office national de drainage et les entreprises de construction�. Sellal s�est rendu, lors de sa tourn�e, sur le chantier du collecteur principal d�assainissement Mekhadma. Ce projet, inscrit en programme sectoriel de d�veloppement en 2003, consiste � r�aliser un collecteur principal d�eaux us�es d�un lin�aire de 5, 813 km pour assainir cette localit� de 30 000 habitants et �radiquer des fosses sceptiques. Le taux d�avancement global du projet est de 37%. �Le chantier rencontre des contraintes li�es � l�instabilit� du terrain, � la pr�sence de la nappe phr�atique et au probl�me d�approvisionnement et de conduites en ciment arm� pr�contraint (CPA) et en ciment r�sistant au sulfate (CRS)�, a expliqu� le directeur de l�hydraulique de la wilaya. M. O.

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