Actualit�s : VISITE DE CHAKIB KHELIL A ARZEW ET A�N-EL-BIA
�30 000 m3/jour d'eau seront distribu�s fin ao�t pour Oran et Betioua�


La visite d'inspection des projets en cours de r�alisation et autres en phase de lancement au niveau de la zone industrielle d'Arzew et de A�n-El-Bia a eu lieu jeudi, men�e par le minist�re de l'Energie et des Mines qui serait venu, selon certaines sources, insister sur les d�lais de r�alisation pour une �ventuelle visite d�inauguration officielle de ces projets par le pr�sident Bouteflika.
Amel B. - Oran (Le Soir) - Au grand soulagement des habitants de la r�gion ouest du pays, plus particuli�rement la wilaya d'Oran,tr�s touch�e par le manque d'eau, le projet de dessalement de l'eau de mer dit projet Kahrama, entam� en 2003, conna�t sa derni�re phase de r�alisation. D�s lors, l�on nous annonce qu�� partir du 28 ao�t 2005, la premi�re phase de distribution de l'eau pour les r�gions d'Oran et de Betioua est estim�e � 30 000 m3/jour et verra une �volution dans la production comme suit : 60 000 m3, 86 000 m3, avec l'objectif d'atteindre les 90 000 m3. Au d�but du lancement de ce projet, l'Alg�rie �tait partenaire � 30% alors que son associ� sud-africain de la soci�t� Black and Veatch b�n�ficiait de 70%. Hier, l'on nous apprend qu�� pr�sent c�est l'Alg�rie qui est le principal actionnaire avec 95% des parts du march�, les raisons de ce revirement de situation n'ont pas �t� r�v�l�es. Ce projet de dessalement de l'eau de mer sera suivi, selon le ministre de l�Energie et des Mines, par d�autres tout aussi similaires entre B�ni-Saf et Skikda dont la signature du projet est pr�vue pour le 10 septembre 2005. Parall�lement � cette station, il y a eu la cr�ation de la station de production de l'�nergie �lectrique qui a donn� ses premiers r�sultats. Ainsi, sur les trois turbines, deux sont en production avec 200 m�gawatt/jour, destin�s � la zone de Hassi-Ameur. Seconde �tape de la visite, le projet de Gassi-Touil, en association entre Sonatrach (20%) et les soci�t�s espagnoles Repsol YPF et Gaz Naturel (80%). Le projet est implant� dans la zone industrielle d'Arzew � l�est de l'usine de dessalement Kahrama. Il est question de r�aliser une usine de liqu�faction de grande capacit� soit 4 millions de tonnes/an de GNL et la production de GPL r�frig�r� et de gazoline. La visite s�est orient�e par la suite vers l�unit� d'Ur�e Fertalge, d�une capacit� de 1200 tonnes/an. Parmi les co-contractants et sous-traitants, fournisseurs d'�quipements d�unit�s, on cite l'Ukraine. Le retard enregistr� dans le d�lai de r�alisation n'�tait pas du go�t du ministre qui a mis la pression en imposant la date limite de d�cembre 2005. Car, dit-il, �plus t�t le projet sera finalis�, plus t�t ils s'acquitteront de leurs imp�ts envers I'Etat.� Derni�re �tape de la visite du ministre, la centrale thermique de Sonelgaz � Marsat-El-Hadjadj. Elle comporte cinq groupes chacun et a une capacit� de production de 168 megawatt. Face aux pannes fr�quentes au niveau de cette centrale, dont le dernier incident survenu ce 1er ao�t 2005 � 13h, sur la tranche n�3, une d�fection due, selon les responsables, � la chaleur, � I'humidit�, en plus � la non-fr�quence de mesures des temp�ratures qui devraient se faire plus r�guli�rement. D�s lors, le ministre s'est interrog� s'il n'�tait pas question de d�faut de fabrication ? Ce que confirmera le P-DG de l'entreprise en citant l'exemple des groupes 4 et 5. Chakib Khelil r�agit : �Si les mat�riaux fournis ne sont pas conformes au cahier des charges, il faut poursuivre ces gens en justice, s�ils sont conformes, il faudra faire pression et revoir le cahier des charges.� Toujours concernant ces pannes fr�quentes dues aux diff�rentes d�fections au niveau de cette centrale, le ministre dira que ces probl�mes pourront �tre r�solus gr�ce � la station de Kahrama, qui nous donnera, dit-il, �la possibilit� de stopper celle de Mers-El-Kebir pour sa maintenance�. A priori, m�me la station de Kahrama n'est pas � I'abri non plus de pannes dues principalement � l'arriv�e massive des algues qui causent d'�normes d�sagr�ments � celle de Mers-El- Kebir. Ces algues bloquent le syst�me de refroidissement. A ce sujet, le repr�sentant de Kahrama dira que leur station dispose d'un syst�me de filtration. L��quipe de la station thermale de Sonelgaz fera remarquer � ce dernier que leur station utilise le m�me syst�me sans r�sultats probants, d�o� la n�cessit� de trouver une solution efficace, dont l'unique issue qui se profite pour l'instant est celle d�aller plus en profondeur pour �viter ces algues.
A. B.

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