R�gions : ANNABA
COTE BONOISE
Un terrain et des convoitises


La c�te b�noise parmi les plus belles au monde a toujours fait l�objet de convoitises qui, au fil des ans, ont presque �puis� ses r�serves fonci�res. L�intervention �nergique des services de la wilaya, dict�e par le manque d�assiettes en vue de r�aliser les milliers de logements entrant dans le cadre du programme de 1 million d�unit�s promis par le pr�sident de la R�publique, a permis de r�viser certaines attributions de terrains et v�rifier la destination d�autres puisque la plupart ont �t� revendues ou d�tourn�es dans le but de construire d�autres projets autres que ceux pour lesquels ils �taient destin�s.

Des dossiers ont �t� transmis � la justice, certains acqu�reurs sont m�me derri�re les barreaux pour avoir �traficot� dans le foncier. Pour les terrains affect�s initialement pour la r�alisation d�infrastructures touristiques, il en est de m�me et les enqu�tes sont toujours en course pour �purer d�finitivement le foncier et veiller � ce que les projets initi�s soient r�alis�s conform�ment � la r�glementation en vigueur. R�cemment une affaire a d�fray� la chronique et est en passe de faire l�objet d�une enqu�te approfondie afin de trancher d�finitivement � propos d�un litige qui oppose 2 acqu�reurs. Il s�agit d�un terrain de 1000 m2 tr�s bien situ� et proche de toutes les servitudes qui aiguise les app�tits et que chacun des deux veut s�approprier. Le premier, propri�taire d�un complexe touristique soutient que le terrain en question lui a �t� affect� en 2003 dans le cadre du CALPI et fait valoir le droit de p�remption, le lot �tant mitoyen audit complexe et est programm� pour son extension. Le terrain appartenant � l�AADL qui l�aurait convoqu� pour s�acquitter du montant de 392 millions de centimes, prix de la parcelle. Or, selon le patron du complexe, cette convocation n�est jamais arriv�e � destination �sinon pourquoi ne me serais-je pas pr�sent� pour payer ?� Plus tard, le terrain avait �t� affect� � un promoteur immobilier pour servir de d�p�t � son mat�riel avant de le lui �tre carr�ment vendu. Ce dernier a d�j� commenc� les premiers travaux et compte r�aliser des logements dans le cadre d�une promotion immobili�re. Le propri�taire du complexe crie au scandale et � la �hogra� faisant allusion � un deal entre un responsable de l�AADL et le promoteur qui aurait c�d� � la fille du premier 2 locaux commerciaux dans une autre promotion toute proche du terrain objet du litige qui ainsi lui a �t� vendu. Le patron du complexe a �crit aux autorit�s �pour dit-il, �tre r�int�gr� dans son droit.� Il compte introduire une action en justice s�il n�obtient pas gain de cause par le biais de la wilaya. Cette affaire qui soul�ve bien des interrogations sur le foncier � Annaba est venue conforter l�id�e selon laquelle des barons du foncier ont accapar� tous les terrains constructibles.

GENDARMERIE
Les d�bits de boissons alcoolis�es dans le collimateur

R�cemment, une descente de la Gendarmerie nationale dans un d�bit de boissons alcoolis�es, a �t� sanctionn�e par un P-V demandant la fermeture pure et simple de cet �tablissement o� il ne se passe pas un jour sans qu�il y ait de rixes entra�nant parfois des hospitalisations. L�arriv�e de la gendarmerie a �t� salu�e unanimement par les riverains qui ,pour une fois ont pouss� un ouf de soulagement t�moignant ainsi leur approbation de cette action. Il faut dire que cet �tablissement n�est pas un mod�le de gestion : pas de commodit�s, pas d�hygi�ne, des d�tritus qui tra�nent un peu partout et des tables bancales qu�on essaye tant bien que mal de maintenir en �quilibre. La client�le qui fr�quente ces lieux est peu recommandable, repris de justice, truands et autres trafiquants y ont �lu domicile et repr�sentent la majorit� des consommateurs. Les bagarres s��tant multipli�es et les tapages nocturnes engendr�s ont pouss� les habitants du quartier � r�agir en �crivant aux autorit�s concern�es. La r�action de la gendarmerie ne s�est pas fait attendre, deux v�hicules de ce corps sont arriv�s pour proc�der � des contr�les et des v�rifications avant de dresser un proc�s-verbal qui, plus tard, a �t� transmis aux autorit�s comp�tentes qui auront � statuer d�finitivement sur ce type d��tablissements � probl�mes qui font plus de mal que de bien. Cette op�ration, la premi�re du genre, inaugure une campagne lanc�e par ce corps r�publicain � Annaba touchera selon nos informations tous les d�bits de boissons qui ne respectent pas la r�glementation en vigueur.
M. Rahmani

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