Actualit�s : AIN-M'LILA
Onze nouveaux cas de typho�de confirm�s


�La persistance de l��pid�mie de la typho�de, qui s�est d�clar�e dans les environs imm�diats de la ville d�A�n-M�lila, le 30 mai 2005, est � mettre en �vidence malgr� le fait que divers intervenants dans le cadre de la sant� publique parlent de flamb�e, de queue de l��pid�mie et de cas r�siduels.
A cet effet, et alors que l�on s�attendait � une r�gression constante de la maladie jusqu�� son total recul des lieux o� elle s�est d�clar�e dans trois quartiers p�riph�riques situ�s au sud d�A�n-M�lila, il s�av�re que durant ces derniers jours, soit plus de deux mois apr�s l�apparition de la maladie, des citoyens continuent � �tre hospitalis�s et on a malheureusement enregistr� durant la semaine �coul�e, pas moins de 11 cas confirm�s de typho�de, ce qui est �videmment inqui�tant. Les personnes contamin�es proviennent en majorit� de deux foyers d�j� touch�s auparavant, il s�agit du VSA, (village socialiste agricole) et de la cit� Ternite. Il s�av�re, selon les constatations du Semep, services d��pid�miologie et de m�decine pr�ventive du secteur sanitaire d�A�n- M�lila, que c�est la non-alimentation suffisante en eau potable qui a caus� le plus grand pr�judice puisque les citoyens et faute pr�cis�ment de quantit� suffisante d�eau pour leurs besoins quotidiens sont oblig�s de s�alimenter des puits non trait�s, ce qui implique qu�il sont expos�s automatiquement aux MTH et particuli�rement � la typho�de surtout en cette saison estivale. L�autre point mis en �vidence par les m�mes services de pr�vention fait ressortir que les conditions d�hygi�ne sont d�plorables dans les douze sites toujours souffrants � l�image de ces ordures qui s�accumulent et qui d�notent que l�endroit est insalubre. Pour r�tablir la situation et tout le monde en convient, il est vital d�assurer des quantit�s suffisantes d�eau potable par le biais de citernes en attendant une alimentation normale. Outre la n�cessit� d�alimenter r�guli�rement en eau potable les sites touch�s, les services comp�tents en mati�re de sant� publique, soulignent qu�il est d�une n�cessit� absolue d�acc�l�rer les travaux de remise en ordre du r�seau AEP, d�installer des conteneurs � ordures et de proc�der � la collecte r�guli�re des d�chets solides pour que l�environnement soit sain... et pour que toute source de contamination soit �limin�e.
Nasreddine Bakha

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