Actualit�s : BECHAR
Une catastrophe � ciel ouvert


L�oued que divise la ville de B�char en deux parties, Debdaba et B�char-centre est devenu ind�niablement un gigantesque �gout � ciel ouvert. Le collecteur principal qui longe cette rivi�re fuit de partout. Les eaux us�es ont remplac� les eaux pluviales, ceci sous le regard indiff�rent des autorit�s et des �lus locaux qui, pour certains, passent la quasi-totalit� de leur temps � papillonner � travers les boulevards dans des v�hicules de l�Etat, ignorant royalement les faramineuses factures li�es au carburant et aux r�parations.
Les milliers de riverains et de passants incommod�s par les odeurs naus�abondes et les moustiques ne savent plus d�sormais � quel saint se vouer. Cet oued est une v�ritable catastrophe �cologique, une incontestable source de maladies, aux eaux us�es qui coulent � longueur de journ�e, s�ajoutent les d�potoirs, jonchant les berges sur plusieurs kilom�tres. Les ordures m�nag�res sont d�vers�es, par incivisme, par certains riverains sur ces berges et m�me � l�int�rieur du lit de l�oued. Il faut souligner que l�Etat a inject� plusieurs milliards dans cet ouvrage, malheureusement ils n�ont servi � rien sinon � peu de chose. Les accusations des populations ne sont pas dirig�es uniquement vers les autorit�s et les �lus, les membres des associations locales qui gravitent autour des responsables pour des int�r�ts obscurs et b�n�ficient r�guli�rement de subventions cons�quentes et d�attention douteuse de la part de l�administration publique sont, eux aussi, vis�s. Ils ont une immense responsabilit� dans cette h�catombe �cologique.
Li�s Mourad

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