Economie : L'Or�al �pingl� pour publicit� mensong�re

L'Or�al devra revoir sa copie en Grande-Bretagne. Le g�ant fran�ais de l'industrie cosm�tique a �t� recal� le 16 ao�t par l'Advertising Standards Authority (ASA) pour publicit� mensong�re. La firme a d� annuler du jour au lendemain une de ses plus importantes campagnes de publicit� visant � promouvoir ses deux produits phares, l'antirides De- Crease et la cr�me de soins anticellulite Perfect Slim.
Les spots t�l�vis�s, dans lesquels figure le mannequin Claudia Schiffer, affirment que �76% des femmes ont vu leurs rides s'att�nuer de fa�on visible� et �71 % ont observ� une nette r�duction de leur cellulite�. Or, selon l'ASA, ces affirmations ne seraient pas prouv�es scientifiquement. Cet organisme charg� de veiller � la conformit� des annonces publicitaires consid�re que �les deux publicit�s en question laissent entendre que l'impact de ces cr�mes de soins est physiologique quand il n'est que cosm�tique, c'est-�-dire superficiel�. Perfect Slim a par ailleurs �t� test� sur 48 femmes pr�s�lectionn�es et non pas choisies au hasard. Le terme �anticellulite� pose �galement probl�me pour l'ASA, qui estime la terminologie pour le moins ambigu� : la cr�me n'�limine pas la cellulite mais en r�duirait les aspects ext�rieurs. Nuance. L'Or�al, ayant affich� 2 milliards d'euros de b�n�fices l'an dernier et pr�sent dans 130 pays, s'est dit en d�saccord avec les conclusions du r�gulateur britannique mais a annonc� qu'il se plierait � ses recommandations et modifierait les spots t�l�vis�s en cons�quence. �Tous nos produits sont le fruit de recherches pouss�es et rigoureuses, a pr�cis� une porte-parole. Leurs bienfaits sont corrobor�s par la science et les r�sultats observ�s chez nos consommatrices.� L'Or�al n'est pas le seul dans le collimateur de l'ASA : avant lui, Est�e Lauder, Chanel et Dior avaient subi les foudres de ses experts. En attendant, cette d�cision est un coup dur pour la firme fran�aise pour qui le march� britannique repr�sente un morceau de choix. En effet, les Britanniques d�pensent plus de 6 milliards de livres (environ 9 milliards d'euros) par an en produits de beaut�. Ainsi, le budget beaut� de Tony Blair, r�v�l� par Downing Street, a d�cupl� ces derni�res ann�es. Le chef du gouvernement d�pense 400 euros par an en produits de maquillage, soit 100 euros de plus que l'Anglaise moyenne.



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2005/08/24/article.php?sid=27192&cid=27