Ce qui est depuis le 14/06/2004, jour funeste pour la libert� de la presse, un truisme pour l�opinion alg�rienne et des ONG internationales dont la cr�dibilit� et l�ind�pendance ne sauraient �tre mises en doute, prend l�allure d�un aveu officiel dans la bouche du chef d�un parti de l�alliance pr�sidentielle.
Ainsi donc, un ministre d�Etat, Aboudjerra Soltani, confesse publiquement que Mohamed Benchicou est embastill� pour ses �crits et ses id�es. Le mauvais pr�texte des �bons de caisse� et la grossi�re et n�anmoins officielle th�se du �d�lit de droit commun� imput� au directeur du Matin auront v�cu. Ils viennent d��tre d�finitivement an�antis par les d�clarations officielles d�un ministre d�Etat alg�rien � la presse alg�rienne. C�est d�sormais officiel �Mohamed Benchicou est un d�tenu d�opinion�. En ce moment pr�cis�ment, l�opinion publique qui en a pris acte n�attend pas moins que la lib�ration pure et simple du journaliste�. Ce qui ne serait au demeurant que juste r�paration�. Le droit, la morale politique voire la morale �l�mentaire et le simple bon sens le commandent. Mohamed Benchicou doit �tre rendu � sa profession et � ses enfants.
Le Comit� Benchicou pour les libert�s

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