R�gions : SAIDA/COMMERCE INFORMEL
Le jeu trouble de l�UGCAA


La position de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA) de Sa�da dans l�actuelle bataille que m�nent les pouvoirs publics contre la prolif�ration du march� informel est impr�gn� d�un flou qui frise souvent l�opacit� et la complicit�, avons-nous appris de source polici�re.
En effet, le chef de service de la brigade d�assainissement de la S�ret� de la wilaya de Sa�da s�est vu emp�cher au d�but de cette semaine de d�loger entre autres les vendeurs illicites de toutes sortes de produits impropres � la consommation, au quartier du centre-ville en face de la mosqu�e El Attik. �J'ai voulu appliquer la r�glementation et la loi en op�rant une saisie des produits prohib�s � la vente comme les past�ques, le poissons et autres denr�es p�rissables surtout dans le march� illicite en face de la mosqu�e El Attik, mais j�ai �t� contrari� dans mon intervention par le pr�sident de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens, M. Hazab Benchohra, qui m�a signifi� que je devais laisser tranquille les occupants vendeurs ill�gaux de cette place publique�, nous confie am�rement l�officier de la S�ret� de la wilaya. Pour sa part, le chef de la da�ra de Sa�da est lui aussi contre l�irrespect de la r�glementation. Le pr�sident de l�APC de Sa�da a lui aussi interdit toute vente de produits de consommation sur la voie publique. D�ailleurs, le premier magistrat de la ville de Sa�da n�autorise aucunement un vendeur que �a soit en face de la mosqu�e El Attik ou ailleurs, � titre provisoire ou d�finitif de jouer avec la sant� des citoyens en leur vendant des produits p�risables. De son c�t�, le pr�sident du bureau de wilaya de l�UGCAA, qui est �galement un �lu FLN � l�APC de Sa�da, nous a confi� � maintes reprises que l��radication du march� informel �tait son souci. Seulement des sources dignes de foi nous ont confi� que ce dernier avait des stands de past�ques dans les quartiers pr�cit�s d�o� l�impossibilit� de d�loger les vendeurs qui sont largement responsables de la sant� des citoyens. En tout �tat de cause seul l�application de la loi est salutaire.
Abdelkader Ouedjedi

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