Monde : LIBAN
Quatre g�n�raux pro-syriens "interrog�s comme suspects" dans l'assassinat de Rafik Hariri


Le commandant de la Garde pr�sidentielle, trois anciens chefs pro-syriens de la s�curit� et un ancien d�put� sont "interrog�s comme suspects" dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafik Hariri par les enqu�teurs des Nations unies, a confirm� mardi le Premier ministre libanais Fouad Siniora.
Il a �galement confirm� que les trois anciens responsables de la s�curit� avaient �t� interpell�s pour interrogatoire par les enqu�teurs de l'ONU. Le commandant de la garde pr�sidentielle, le g�n�ral Mustapha Hamdan, a pour sa part �t� convoqu� devant le responsable de cette commission d'enqu�te, le procureur allemand Detlev Mehlis, pr�cise un communiqu� du minist�re de la Justice. Detlev Mehlis avait auparavant rencontr� mardi le Premier ministre et le ministre de la Justice. Ses enqu�teurs ont d�sormais la permission de recourir aux services de la police libanaise pour "mener des raids et perquisitions et escorter les personnes convoqu�es pour interrogatoire", selon le minist�re. Ont �t� interpell�s le g�n�ral Jamil Sayyed, ancien chef de la s�curit� publique, le g�n�ral Ali Haj, ancien directeur g�n�ral des forces de s�curit� int�rieure, et le g�n�ral Raymond Azzar, ancien directeur g�n�ral du renseignement militaire. "L'interrogatoire de ces personnes d�terminera les mesures futures qui seront prises contre eux", a expliqu� Fouad Siniora aux journalistes. Detlev Mehlis a �galement demand� la garde � vue de Nasser Qandil, un ancien parlementaire et fervent partisan de Damas. Qandil, que les policiers n'ont pas trouv� � son domicile et qui est parti pour la Syrie, est somm� de revenir de Damas pour �tre entendu par les enqu�teurs, pr�cise le communiqu� du minist�re. Selon des responsables de la s�curit� s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, les enqu�teurs de l'ONU veulent aussi entendre l'ancien ministre de la Justice Adnan Addoum, mais ce dernier n'est pas mentionn� dans le communiqu� du minist�re. Rafik Hariri et vingt autres personnes ont �t� tu�s dans un attentat � la bombe qui avait vis� son cort�ge dans une rue de Beyrouth le 14 f�vrier dernier. En vertu de la loi libanaise, les personnes interpell�es peuvent rester en garde � vue quatre jours, une dur�e qui peut �tre prolong�e. Addoum, qui �tait �galement procureur g�n�ral au moment de l'assassinat d'Hariri, et les trois g�n�raux avaient d�missionn� en avril. Tous avaient d�j� �t� entendus par les enqu�teurs onusiens.

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