Le fin escroc, dont l�identit� reste toujours masqu�e, use d�un proc�d� simple, selon le t�moignage de ses victimes qui se sont manifest�es jusque-l�, d�autant plus efficace qu�il n��veille pas l�ombre d�un soup�on. Son stratag�me : il choisit sa victime en se d�pla�ant plusieurs fois dans une localit� donn�e. Il obtient le patronyme d�une famille bien connue dans cette ville, puisque lui-m�me n��tant pas connu, pr�tendant, par contre, �tre un gendre fra�chement �lu, venu rendre visite en compagnie de son �pouse � sa belle-famille.
Il explique n�avoir pas le temps de faire d�placer sa femme jusque dans la boutique, pour choisir elle-m�me les bijoux en pr�vision d�un �ventuel achat. Il se propose donc d�apporter au domicile des beaux-parents un ou deux objets dont la fourchette s��chelonnerait entre 10 000 et 45 000 DA, voire plus. La victime (le bijoutier) pi�g�e par le sang-froid exemplaire du fameux personnage, bien d�cid� � �acheter� et qui par ailleurs jouit du poids de �sa belle-famille�, part avec les objets et s��vanouit dans la nature. Une de ses victimes, lasse certainement d�attendre le �client�, a d�cid� de parler. Elle exerce dans la ville d�Azazga. Elle a t�moign� avoir �t� spoli�e d�un objet dont la valeur est estim�e � 13 000 DA. D�s lors, le bouche-�-oreille a fonctionn� : un autre bijoutier s�est manifest�, victime d�une personne qui a utilis� le m�me proc�d�. Les objets subtilis�s �taient en or, d�une valeur de 45 000 DA. L�action s�est d�roul�e l��t� 2004. Dans le milieu des bijoutiers, l�affaire est prise tr�s au s�rieux. L�individu d�crit �tant jeune, la quarantaine, bien portant et bien habill� en digne p�re de famille, v�hicul� et sans autres d�tails. Toutes ses victimes attendent assur�ment qu�il soit arr�t� et d�f�r� devant la justice afin qu�il r�ponde de ses m�faits. D�autres victimes se manifesteront probablement ce jour-l�.
B. B.

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