D�croch� haut la main, au mois de juillet pass� par le bureau d��tudes de Mila (BEM), le concours d�architecture pour la r�alisation du centre universitaire de Mila, �prement disput� par sept concurrents, vient d��tre remis en cause pour, para�t-il, vice de forme dans le cahier des charges puisque purement et simplement annul� par le comit� des march�s de la wilaya qui a eu � �tudier les recours introduits par deux des six bureaux d��tudes qui n�ont pas �t� retenus.
Certes l�enjeu est important sur tous les points de vue. Mais la question que tout le monde se pose, y compris les membres du jury qui ont pr�sid� et chapeaut� ce concours, est de savoir si r�glementairement parlant cette structure de contr�le est habilit�e � prendre une telle d�cision. Quand bien m�me les motifs des recours introduits furent-ils fond�s et recevables. Ceci d�une part, d�autre part, qui est-ce qui a motiv� les responsables de la wilaya d�agir de la sorte, sachant pertinemment, en plus de la r�gularit� et de la conformit� du d�roulement de ce concours, que le BEM est un organisme public sp�cialis� dans les �tudes techniques d�architecture et d��quipements urbanistiques ? Son champ d�action s�exerce sur l�ensemble du territoire national, gr�ce � ses antennes implant�es � Alger, Oran et Constantine. Cette entreprise, hautement qualifi�e, qui emploie � l��chelle nationale 156 employ�s, dont 67 cadres, 58 agents de ma�trise et 31 agents d�ex�cution a rafl�, en l�espace d�une d�cennie, de nombreux prix nationaux : le premier prix national d�architecture, � deux reprises, en 1995 et 1997. deux prix d�encouragement du minist�re de l�Habitat pour le projet de la CNR Jijel en 1998 et le projet d�urbanisme de la ville de S�tif en 2002, laur�ate au concours d�id�es d�am�nagement du pavillon Alg�rie � l�exposition de Lisbonne (Portugal) et du projet des 750 logements du fonds d�Abou Dhabi � Annaba, entre autres. Consid�r� par tous les professionnels comme un mod�le de s�rieux et de savoir-faire dans son domaine, le BEM est et reste un outil efficace et indispensable au d�veloppement d�une wilaya qui n�arrive, malheureusement, pas � trouver ses marques, parce que incapable de savoir exploiter rationnellement toutes les potentialit�s qui s�offrent � elle ! Et du coup, c�est l�enseignement sup�rieur � Mila qui va en p�tir, puisque pr�vu pour la rentr�e universitaire 2006/2007, dans sa premi�re tranche, le campus universitaire de Mila ne va pas de sit�t voir le jour. M�me l�assiette fonci�re destin�e � recevoir le projet n�est, para�t-il toujours pas acquise. Alors ! le centre universitaire de Mila reste-t-il une priorit� pour les responsables de cette wilaya ?
A. M�haimoud

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