Sports : FOOTBALL
FIN EN QUEUE DE POISSON DU CHOC MO CONSTANTINE-US CHAOUIA
La �maison blanche� br�le-t-elle ?


Assister � un match du Mouloudia de Constantine devient lassant pour les rares inconditionnels qui lui restent. Une semaine tendue, parce qu'�maill�e de travail en coulisses, pour les supporters et dix fois plus pour les joueurs et qui, forc�ment, ne pouvaient que se terminer par une contre-performance� une autre.

Abdelmadjid Yahi, le pr�sident de l'USC qu'on ne pourrait jamais suspecter de sportivit� s'est dit pourtant avec une sinc�rit� non feinte, "ulc�r� que le grand Mouloudia en soit arriv� � cette situation� dire que le MOC a de tout temps �t� un mod�le sur tous les plans� c'est bien dommage. Nous savions que ses �l�ments �taient fragilis�s psychologiquement, c'est pour cela que notre intention premi�re �tait la victoire et rien que la victoire. Malheureusement, l'aire de jeu que Constantine croit poss�der est une honte pour une ville connue pour ce qu'elle a donn� au football". Mais au-del� du constat de l'ineffable pr�sident des Chaouia, la r�alit� est d'autant plus cruelle pour un onze qui a foul� le ground avec la nette impression que ses joueurs n'avaient ni la volont� ni les moyens de battre leurs adversaires. Ils se donneront, par contre, du moins certains d'entre eux, en exhibition. Apr�s la rencontre, � tort ou � raison, Arama s'en est pris aux "�hommes de Ghoualmi (le pr�sident du CSC). De son c�t�, Griche, rejoignant la coupole � pieds entour� de supporters, s'en prendra aux "�hommes de Demigha". Nous passerons bien entendu sur le ton et la crudit� du langage de l'un et de l'autre. Abdelhak Demigha �tait effectivement pr�sent sur place, ce qui rel�ve de son bon droit, sauf que le bon sens aurait voulu qu'il le soit dans les tribunes au lieu des alentours des vestiaires ne serait-ce que pour �viter l'argument de la provocation. Cela �tant, le banc de coaching du Mouloudia d�j� p�nalis� par l'absence de Sba� (suspendu et toutefois pr�sent dans les tribunes � partir desquelles il donnait ses instructions) sera amput� � quelques minutes de la fin du premier temps de� Laouar, cens� le remplacer au pied lev�. Une expulsion au demeurant justifi�e m�me si d'aucuns auraient trouv� � Zekrini une mani�re d'officier tendancieuse. Peu �vident. L'entra�neur suppl�ant renvoy� dans ses quartiers c'est�A�ssoug un joueur qui se chargera de la corv�e jusqu'� ce qu'il remplace � son tour un co�quipier. Tous les changements op�r�s � partir de la tribune ont �t� hu�s par le public, lequel est parvenu, comble de l'absurde, � obtenir de Sba� qu'il renvoie se rhabiller un �l�ment qu'il devrait int�grer au jeu en le permutant par un autre. Plus folklorique que ce qui s'�tait pass� vendredi au stade du 17-Juin est impossible � trouver ailleurs. Quant � l'�tat de la pelouse, en parler serait, � notre sens, alimenter la pol�mique et donner de l'importance � des responsables qui n'en ont pas. Enfin, s'agissant du match parce qu'il en s'est effectivement d�roul� un malgr� tous les avatars possibles, globalement et au vu des occasions r�elles de prendre l'avantage, les visiteurs m�ritaient mieux que le partage des points et Messa�, face-�face avec A�t Zegagh, aurait pu concr�tiser � une quelques de secondes de la fin cet avantage, mais leur victoire, quelque part, aurait souffert de relents de holdup.
Adlane B.

Coulisses� Coulisses�
� Yahi estime que la r�conciliation nationale devrait tout d'abord commencer par une action � l'endroit de la jeunesse et du sport. "Ce n'est certainement pas en frustrant des joueurs et des spectateurs du seul loisir qu'ils ont en allant regarder un match de football que les repr�sentants des pouvoirs publics vont se rapprocher des citoyens. Aujourd'hui, nous avons �volu� sur un terrain qui est une honte pour une cit� r�put�e capitale de l'est du pays. Quant � l'USC, elle se d�bat dans des probl�mes inextricables qui n'�meuvent personne.�
� Yahi toujours, interrog� sur sa propension � "convaincre" les arbitres de pencher en faveur de son �quipe notamment en d�placement et par cons�quent le retour rapide en D1, nous dira : "L'arbitrage d'aujourd'hui aura �t� correct et � la limite a �t� m�me quelque part � notre d�savantage. Quant au retour rapide en D1, je crois sinc�rement que par le seul fait que 17 �quipes affirment jouer l'accession, il ne reste � l'USC qu'� esp�rer le� maintien.
� Sba� interdit de coaching. Son adjoint expuls�, il restait au premier qu'� d�signer � partir des tribunes un berger au troupeau. Et c'est A�ssoug qui s'y collera momentan�ment. Le perdant dans l'affaire reste ce bonhomme qui �tait oblig� de courir une vingtaine de m�tres toutes les minutes pour aller "r�cup�rer" une instruction du driver coinc� derri�re le grillage. L'estafette de service n'�tant pas un mod�le de minceur �tait lessiv�e par ces petites courses en rajoutant � la situation burlesque d'un club qui n'avait pas besoin de se mettre autrement en valeur. Et dire qu'il existe le t�l�phone portable. A moins qu'au MOC tout le monde soit pauvre ou chiche.
� Aouachria n'a pas �chapp� � sa dose hebdomadaire d'insultes venant des tribunes. La saison pass�e, soci�taire du MOC, il subissait la col�re des fans parce que, excellent joueur balle au pied, il monopolisait trop le ballon et maintenant parce que ce monopole balle au pied a fait des malheurs au cours de la rencontre. Tout cela n'emp�che que ce joueur reste un �ternel incompris malgr� son bagage technique impressionnant.
� Ali Khattabi, l'ex du CSC, et Demigha, l'ex du MOC, �taient pr�sents au stade Hamlaoui. Cette pr�sence a excit� quelques esprits autant dans les tribunes que parmi les joueurs. Pourtant, s'il y a une certitude c'est que ni l'un ni l'autre des deux pr�sidents n'avaient � gagner quoi que ce soit au cours de cette rencontre � part �videmment le fait de tuer le temps d'un vendredi terne. Soulignons �galement la pr�sence de Clubistes dits proches de Ghoualmi et de Mocistes proches de� Demigha. Mais de l� � �tablir une relation�.
A. B.

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