La d�mocratisation et l�autonomie des associations nationales seront les principaux points � l�ordre du jour du 55e congr�s qu�organisera, � partir d�aujourd�hui � Marrakech, l�instance supr�me du football mondial. Un conclave que le pr�sident de la FIFA, le Suisse Sepp Blatter a pris le soin d�organiser loin des bureaux du si�ge � Zurich, dans l�objectif avou� de rendre hommage au football africain, moins de cinq ans avant le rendez-vous plan�taire de 2010 pr�vu � Johannesburg.

Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) - Cette ann�e, la r�union de la famille footballistique se penchera sur les nouvelles formes d�ing�rence des pouvoirs publics dans la gestion interne des associations nationales d�pendant de la FIFA et dont les �politiques� de la F�d�ration internationale esp�rent bannir � tout jamais. Les dossiers du Kenya, Barbade et du Y�men, dont les f�d�rations sont suspendues par l�instance mondiale, planeront sur les travaux du bureau ex�cutif de la FIFA. De source autoris�e, Blatter et les membres de son bureau ne tol�reront plus jamais l�immixtion gouvernementale, pratique r�pandue dans les pays du tiersmonde. Dans le cas qui nous pr�occupe, nous les Alg�riens, il semblerait que la FIFA n�ait pas appr�ci� les propos tenus par le ministre de la Jeunesse et des Sports, le Pr. Yahia Guidoum, qui d�clarait r�cemment que �l�Alg�rie n�a pas peur de la FIFA�, en r�ponse � une question se rapportant au risque encouru par les pouvoirs publics alg�riens en cas de dissolution de la FAF de Mohamed Raouraoua. Une mise au point, � cet effet, a �t� apport�e par l�actuel pr�sident de la FAF qui affirmera, au cours d�une entrevue tenue � Marrakech que sa d�cision de ne pas se pr�senter aux �lections de novembre prochain d�coule plus d�une conviction profonde d�avoir �chou� que d�une quelconque d�mission sous la pression de quelque partie que ce soit. Le second point qui dominera les d�bats durant ces deux prochaines journ�es concerne la proposition faite par la Suisse, pays d�origine de l�homme fort du football mondial, � propos des joueurs b�n�ficiant de la double nationalit�. Les Suisses comptent amener les membres de la FIFA � accepter leur proposition de ramener l��ge du joueur �transf�rable� au pays de son choix � 18 ans, faisant valoir que cet �ge est suffisant pour que le jeune se d�cide (puisqu�il serait majeur). Ce �projet� ne semble pas plaire aux Africains qui font le forcing en vue de maintenir l�actuelle disposition qui fixe l��ge � 21ans. Les pays de l�Afrique du Nord sont les plus concern�s par cette man�uvre dans la mesure o� depuis la promulgation de cette d�rogation, la Tunisie, le Maroc et l�Alg�rie sont les plus grands b�n�ficiaires. Dans un autre registre, la CAF a d�cid� aussi d�offrir 100 000 dollars pour chaque f�d�ration nationale dans le cadre de l�aide au d�veloppement du football dans le continent En marge du 55e congr�s de la FIFA, l�Union arabe de la presse sportive a tenu son deuxi�me congr�s. Celui-ci, ouvert vendredi soir � Marrakech, est plac� sous le haut patronage du groupe ART. Les pr�paratifs de la phase finale du Mondial 2006 et la campagne m�diatique d�ART ont �t� � l�ordre du jour de la premi�re soir�e marqu�e par la pr�sence de Mohamed Bin Hammam, pr�sident de la Conf�d�ration asiatique et Mohamed Raouraoua, en tant que vice-pr�sident de l�UAFA. Le pr�sident du projet Goal au niveau de la FIFA a indiqu� que �les rentr�es d�argent au sein de cette instance devrait doubler en 2010, pour passer � trois milliards de dollars�. Il a insist� sur l�importance de l�argent � la FIFA laquelle doit aider davantage le d�veloppement du football dans les pays d�munis. Pour la petite histoire, le Qatari qui s�est � la veille du congr�s de Paris, en 1998, distingu� par ses sorties m�diatiques hostiles � la gestion de Blatter, esp�re bien se lancer dans la conqu�te de la pr�sidence de la FIFA, surtout qu�il dispose du soutien de son pays en mati�re de finances. La pr�sence arabe au sein des diff�rentes instances de la F�d�ration internationale de football (FIFA) ainsi que la participation des pays arabes aux phases finales de la Coupe du monde doivent �tre soutenues et r�guli�res, ont indiqu� � Marrakech les responsables des instances du football arabe, a estim� pour sa part M. Raouraoua, pr�sident de la F�d�ration alg�rienne de football (FAF), qui soulignera que la participation des pays arabes aux diff�rentes phases finales de la Coupe du monde est devenue r�guli�re au niveau des �quipes nationales depuis 1978 en Argentine avec la Tunisie. Il a �galement fait rappeler que le nombre des arbitres arabes d�sign�s par la FIFA a augment� consid�rablement d�s le Mondial de1998 (France) et dont la finale avait �t� dirig�e par un Marocain, le d�funt Sa�d Belqola. Dans le m�me ordre d�id�es, Mohamed Raouraoua fera remarquer que les pays arabes devraient s�inspirer des Europ�ens en mati�re d�organisation et de stabilit� dans la gestion. Le pr�sident de la FAF a exhort� les pouvoirs publics des pays arabes � donner plus de moyens � la discipline, tout en appuyant les cadres du sport qui font le bonheur des instances internationales, toutes disciplines confondues.
M.B

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