R�gions Est : R�CONCILIATION NATIONALE
Khaled Bounedjema � Bordj Bou-Arr�ridj


Ce qui para�t important � retenir dans le rassemblement provoqu� par l�arriv�e de M. Bounedjema, secr�taire g�n�ral de la Coordination nationale des fils de chahid, se r�sume en cette vision d�nonciatrice du terrorisme administratif sous ses diff�rentes formes et la souffrance du peuple � l��gard de ceux qu�appelle le r�conciliateur vampires omnipotents au nom d�un faux patriotisme inspir� de l�antith�se m�me de la r�conciliation.

Dans ses interrogations multiples, le �r�conciliateur� pose notamment les questions en rapport avec l�opposition injustifi�e au processus de reconciliation, tant�t partisans degaulliens, tant�t mafieux politico-financiers, selon sa propre conviction. Le secr�taire g�n�ral lance enfin un appel � la mobilisation massive le jour J.
Sa�d�ne Ammara

ABDALLAH DJABALLAH
�Pas de r�conciliation sans bonne foi et transparence de l�Etat�

Malgr� la mauvaise programmation du rendez-vous avec le chef spirituel d�El Islah correspondant � une fin d�apr�s-midi d�un vendredi, l�affluence des admirateurs du �che�kh� �tait impressionnante aussi bien du c�t� des hommes que du c�t� des �femmes � la salle de la culture Mohamed-Boudiaf. Dans une analyse sociopolitique, le pr�sident d�El Islah s�est pos� des questions assez compliqu�es. L�Alg�rie a-t-elle besoin d�une r�conciliation ou d�un pardon ? Quel concept est plus global que l�autre ? R�pondant lui-m�me � sa propre probl�matique, Djaballah consid�re que la r�conciliation est plus g�n�rale que le pardon qui n�est qu�une partie peut-�tre infiniment petite mais une partie indissociable de cette charte qu�est la r�conciliation et que cette derni�re tient sa force des diff�rences d�opinion, de la n�cessit� d�un dialogue et d�un d�bat constructif qui placent l�int�r�t de la nation avant tout sans avoir recours � des rapports de force de quelque ordre soitil en �mettant la condition de consid�rer l�Etat au service du citoyen et non l�inverse. Djaballah s�inspire dans son discours de quelques versets coraniques pour mettre l�Etat face � ses responsabilit�s en l�orientant vers une politique de transparence � l��gard des familles des d�funts et des perdus de vue mais �galement � l��gard des prisonniers et des fugitifs, et demandera de prendre en charge financi�rement de fa�on juste et l�gale les familles des victimes. �Je ne r�ussis pas sans l�influence d�autrui comme �a a �t� dit par la presse� J�ai recommand� une r�conciliation au temps du FIS et je continue � la soutenir. Je ne m�attends ni � un portefeuille ni � un autre avantage� Je repr�sente une opposition positive, sans plus�, conclut Djaballah. Sa�d�ne Ammara

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