Sports : FOOTBALL
A LA VEILLE DE LA RENCONTRE DU CS CONSTANTINE FACE A L'USM ANNABA
Le si�ge �jectable de Hadj Mansour


Le sort de Hadj Mansour, le driver palestinien du club sportif constantinois, semble avoir �t� scell� le jour m�me de la d�faite enregistr�e face au CAB (0-1) m�me si, officiellement, rien n'a encore filtr�. En diff�rant l'annonce d'un divorce, Mohamed Ghoualmi, le pr�sident, cherche bien entendu � g�rer une situation de crise latente � la veille de la rencontre devant opposer son �quipe � celle de l'USM Annaba, une rencontre qui v�hicule �videmment de tr�s forts relents de derby.
Pour le boss des Vert et Noir, le seul moyen demeurant de se "d�barrasser" du Palestinien serait de trouver dans l'imm�diat un entra�neur qu'adouberait la galerie clubiste laquelle, est-il besoin de le rappeler, fait la pluie et le beau temps en g�rant le club � partir de la rue. Toutefois, il n�y a pas que les supporters qui veulent la t�te de Hadj Mansour dans la mesure o� les joueurs eux-m�mes n'ont pas h�sit� � s'essuyer les pieds sur le driver � qui ils imputent leur contre-performance (�Maghloubti men naghlab�, dit-on dans les chaumi�res). Ainsi, dans la r�union expresse qui a suivi la d�culott�e face aux Cabistes, les Sanafir ont justifi� leur incapacit� � aligner des r�sultats positifs par une incompatibilit�, au demeurant virtuelle, avec l'entra�neur. Le nom de Slimani, actuellement � El-Eulma, revient souvent m�me si celui-ci aurait obtenu un pont d'or aupr�s de son actuel employeur. Toutefois, les deux derniers r�sultats du MCEE auraient quelque peu �corn� la p�riode de gr�ce dont il a b�n�fici� au cours des deux premi�res journ�es o� son �quipe a eu � aligner deux r�sultats positifs avec une victoire � l'ext�rieur face au WAB pour le compte de la premi�re journ�e et une victoire au score fleuve lors de la deuxi�me journ�e. Ensuite, les Grenats se sont fait �triller par l'OMR (3-0) et enregistr� un semi-�chec face � l'ASMO (1-1). Cela �tant, Slimani n'a pas �t� retenu par Ali Khattabi, l'ancien pr�sident, parce qu'il se serait montr� trop gourmand (une prime de signature de 6 000 000 DA et un salaire mensuel de 200 000 DA) � partir du moment o� il estime �tre � l'origine du maintien du CSC en division Une et une sixi�me place au classement g�n�ral sur laquelle nul n'aurait pari� un kopeck � six journ�es de la fin et au moment o� les Sanafir �taient pratiquement rel�gables. En tout �tat de cause, dans la crise que vivent les Sanafir, Hadj Mansour n'est �videmment que le fusible de circonstance� les raisons d'un mauvais parcours se trouvant ailleurs notamment dans le recrutement (auquel Hadj Mansour n'a pourtant pas particip� pour la simple raison qu'il est arriv� en dernier) de joueurs dans le d�clin alors qu'une demi-douzaine de juniors au talent av�r� piaffe d'impatience de chausser les crampons. Le dilemme de Ghoualmi est dans l'imm�diat financier. Ou bien exc�d�, Hadj Mansour d�missionne de sa propre volont� et le pr�sident r�cup�re ses billes, ou il le limoge et le Palestinien, bien au contraire, s'en va avec un pactole pour un temps de travail qui ferait r�ver n'importe quel coach sous d'autres cieux. Un r�sultat mitig� face aux Tuniques rouges devrait tout r�gler et pour tout� le monde.
Adlane B.



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2005/09/19/article.php?sid=28263&cid=5