Le MCA a gagn�, s�est qualifi� au prochain tour o� il devra trouver les Saoudiens d�Al Qadissia, sans plus. Sans grand m�rite, sans �clat malgr� l�apport de son large public et les conditions id�ales du jeu ayant r�gn� lundi soir dans le temple olympique d�Alger.

Un coup double du buteur retrouv�, Noureddine Deham et deux parades de Merouane Abdouni ont �vit� le pire aux Vert et Rouge. Celui de sortir � l�amorce d�une �preuve pour laquelle les Chnaoua ont pris go�t et les responsables qui ont investi beaucoup d�argent. Mais, qu�est-ce qui s�est pass� pour que le Mouloudia, �tincelant l�autre lundi � Ahmed- Zabana devant les gars d�El Hamri, puis moribond trois jours plus tard � Blida, parvient � livrer un de ses bides dont les supporteurs, en d�pit d�une qualification attendue, ne pardonneront plus � l�avenir. A cela, plusieurs explications dont le coach fran�ais des Alg�rois commence � d�voiler les contours � petites doses. A la veille de cette seconde manche, des informations persistantes circulaient au niveau m�me de la villa de Ch�raga, si�ge du club phare de la capitale, avan�ant qu�un profond remue-m�nage aura lieu avant la fin de ce mois de septembre. Pas au niveau de la barre technique, mais au sein m�me de la direction du club. Des informations laissaient entendre que le d�part de Rachid Marif, l�homme fort du Mouloudia depuis l�av�nement d�El Mouloudia, vers son nouveau poste de responsabilit� (ambassadeur d�Alg�rie en Italie) profiterait � Abdelkader Drif, l�ancien n�1 du MCA et de l�association qui a obtenu de la Sonatrach la gestion autonome de la section football en 2000-2001. Un retour qui a refroidi l�ambiance au sein des actuels d�tenteurs des cl�s de la villa de Ch�raga � telle enseigne que certaines �affaires internes� en ont pris un coup de rhume. Le cas d�indiscipline des joueurs Benfissa, Belahouel et Boukaroum, la non-qualification de l�enfant g�t� du club Maouche et l�agitation de certains cadres de l��quipe qui appr�cient mal leur nouveau statut sous la coupe du coach fran�ais en sont la face apparente de l�iceberg qui risque de fondre et, forc�ment, de prendre bien de �d�bris� sur son chemin� Ceci, pour l�entr�e. Le plat de r�sistance fut cette production d�brid�e de Braham-Chaouch et compagnie face aux Soudanais d�Al Merrikh qui n�a convaincu personne, m�me pas Robert Nouzaret, fou furieux pendant les trois-quarts du temps r�glementaire de cette confrontation, obligeant le referee marocain Al Ardjoun � l�envoyer boucler le temps additionnel parmi les gens de la presse. C�est dire ! Pourtant, comme entr�e, les Alg�riens proposaient un menu d�tonant. Un but au bout de quatre minutes de jeu, �uvre de Deham suite � un relais avec Bougu�che, dont c��taient les premiers pas sous le maillot mouloud�en, et tout le monde au stade commen�ait � sp�culer s�rieusement sur le nombre de fois ou Shiukzy, le portier nig�rian du Merrikh, allait chercher le cuir du fond de ses bois. C��tait aller vite en besogne. Plut�t m�conna�tre non seulement un adversaire, conscient qu�il n�a plus aucun avantage � conserver, et, bien plus, oublier la f�cheuse habitude de nos footballeurs � confondre spectacle et exhibition et vitesse et pr�cipitation. Nouzaret adepte du �petit mais efficace football� a, au bout de quelques minutes d�euphorie, compris que ses le�ons n�ont pas �t� assimil�es. Ni par les �cadres� de l��quipe (Bouacida multipliait les approximations), encore moins par les nouvelles t�tes � l�instar de Hamadou, certes disponible, mais par trop impr�cis dans ses sollicitations offensives. Restaient alors, faute d�un travail collectif clair et rentable, les solutions individuelles. Deham fera encore parler son sens de l�opportunisme en profitant d�une belle toile de Shiukzy, et Abdouni, en dernier rempart, chassera les ultimes doutes de son coach et du public alg�rois. Le Mouloudia a gagn� et s�est qualifi�. Il n�y a pas lieu de faire la moue. Faut-il pour autant dire que �Le Mouloudia de cette ann�e� est bien plus performant que �Le Mouloudia de chaque ann�e� ? Il y a des pas � ne pas franchir et des pans � ne pas duper.
M.B.

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