Culture : LA LECTURE EN ALG�RIE, UNE AFFAIRE TR�S COMPLEXE
Le r�le des parents et de l��cole


Un d�bat sur le th�me de �La lecture : r�le des parents et de l��cole� a �t� anim� par le professeur Mustapha Hadab et M. Bouhamidi, journaliste et pr�sident de l�Association pour la promotion de la lecture Sadek-A�ssat, lundi dernier au caf� litt�raire du Sila. L�occasion, dira M. Bouhamidi, de chercher � comprendre ce manquement grave de la soci�t� alg�rienne � la lecture.
Et d�encha�ner : �L�Alg�rie ne dispose d�aucun chiffre nous informant sur le taux de lecteurs, aucune enqu�te sociologique dans le domaine n�a �t� men�e et nous ne savons m�me pas ce que le mot livre signifie dans la t�te des Alg�riens.� Le d�bat s�est vite enrichi de plusieurs points de vue, comme celui de Sadek Kebir, qui a d�plor� l�absence dans un Salon du livre, notamment dans ce 10e Sila, d�espaces de lecture proprement dits et que m�me pendant les s�ances d�dicaces il n�y ait jamais de lecture par l�auteur de son �uvre. Lors d�un reportage pour une ONG �trang�re, Sadek Kebir a confi� avoir sillonn� toute la ville de Constantine pendant 24 heures � la recherche d�une personne avec un livre � la main, il est revenu avec seulement une s�quence d�un homme faisant des mots crois�s dans un journal ! D�autres rel�veront des probl�mes socio�conomiques qui ne permettent pas � l�Alg�rien de penser au livre. Mais, � la fin, tous se sont accord�s sur le fait que l��cole ne doit pas �tre tenue pour seule responsable, les parents ont aussi une grande part de responsabilit�, ainsi que l�Etat qui n�accorde pas d�importance � ce probl�me qui peut avoir des cons�quences graves. L�essentiel , a conclut M. Bouhamidi, n�est pas de sortir de ce d�bat avec des r�ponses mais avec de bonnes questions dans la t�te.
Yacine Hir�che

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