Culture : �TAT DES LIEUX DE L��DITION DU LIVRE POUR ENFANTS
"Parlons plut�t de perspectives !"


Une conf�rence sur l��tat des lieux de l��dition du livre pour enfants a �t� organis�e, lundi pass�, au caf� litt�raire du 10e Sila. Plusieurs invit�s �taient pr�sents � cette rencontre dont le directeur de l��dition libanaise El Dar El Arabia Li El Ouloum, Chebarou Bechar, Me Dalila Allal, responsable des �ditions Dalimen, et M. Bouhamidi, journaliste et pr�sident de l�association pour la promotion de la lecture Sadek-A�sset, aussi fondateur d�une revue scientifique pour la jeunesse.
Pour l��diteur libanais, invit� pour parler de la r�ussite du mod�le libanais dans le domaine du livre pour enfants, il lui a �t� plus ais� d��num�rer ses produits que de donner la recette de son succ�s. M�me le d�bat, trop court, qui a suivi la conf�rence a laiss� l�auditoire sur sa faim concernant les techniques utilis�es par les Libanais et qui pourraient faire sourdre notre �dition du quasi-n�ant. N�anmoins, M. Chebarou a relev� un probl�me important, la bureaucratie en Alg�rie, qui est, dit-il, un grand handicap pour la r�alisation des projets. Me Dalila Allal est intervenue par la suite avec son collaborateur, d�abord pour changer l�intitul� de la rencontre o� elle consid�re plus opportun de parler de perspectives que d��tat des lieux, qui est connu de tout le monde. Quelques suggestions ont �t� apport�es par l��dition Dalimen qui s�est s�rieusement sp�cialis�e dans l��dition pour enfants. En premier, elle sugg�re que l�Etat d�cide enfin de mettre en place une vraie politique du livre pour enfants, et en second, un appel aux �diteurs pour se professionnaliser dans ce domaine, c�est-�-dire, am�liorer le contenu et le contenant, et apprendre � conna�tre l�enfant alg�rien en faisant participer pour cela les psychop�dagogues, mais aussi, que l�Etat, � travers ses minist�res de l�Education et de la Culture, fasse le relais pour une meilleure diffusion du livre pour enfant dans les �coles, les biblioth�ques, les maisons de jeunes et les centres culturels qui appartiennent tous � l�Etat. M. Bouhamidi sera le dernier intervenant. Il parlera de sa revue scientifique pour enfant cr��e en 1997 et qui n�existe plus depuis une ann�e, faute d�annonceurs, explique-t-il, seuls revenus d�une revue pour enfants vendue en de�� du co�t de son prix de revient. Parmi les probl�mes �nonc�s, le d�sint�ressement de l�Etat qui, contrairement aux pays d�velopp�s, n�accorde aucune importance et encore moins d�aide � ce genre d�initiative, mais aussi, un autre probl�me �manant de la soci�t� qui marginalise l�enfant et ne le consid�re pas comme une vraie personne digne d�avoir sa propre lecture. Dans le stand des �ditions Dalimen, le public ne cesse d�affluer � longueur de journ�e pour demander les collections enfants ( Nour, Le chacal dor�, Le petit nuage curieux�) en fran�ais et en arabe et bient�t en tamazight, nous a confi� Me Dalila Allal, qui projette aussi dans un avenir proche de faire dans la bande dessin�e. Un exemple � encourager et surtout � suivre.
Yacine Hir�che

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