Une tr�s forte congestion du flux routier a �t� constat�e dans les rues d�Alger en cette journ�e de mercredi. Une situation avec laquelle les Alg�rois pensaient avoir rompu depuis un certain temps d�j�. Les premiers bouchons ont commenc� � se former d�s 8h du matin. D�aucuns auront pu savoir quelles �taient les raisons de cette situation, a fortiori lorsque les encombrements ont �t� constat�s dans pratiquement toutes les art�res de la capitale.
Des embouteillages d�une rare densit� se sont form�s aux alentours de la place du 1er- Mai. Une situation inextricable a pr�valu pendant toute la journ�e � hauteur du carrefour de l�h�pital Mustapha. Une file � la procession lente a par ailleurs commenc� d�s l�entame du nouvel �changeur de la place de la Concorde. La file en question s�est prolong�e jusqu'au carrefour Addis-Abeba o� des familles des disparus tenaient leur sit-in hebdomadaire. M�me sc�nario du c�t� de la rue Hassiba-Ben-Bouali. Le goulot de la place de Maur�tanie qu�on croyait disparu est subitement revenu. Les agents de la circulation ont m�me �t� oblig�s de d�vier le flux vers l�avenue de l�ALN afin de soulager un peu la situation. A la rue Didouche-Mourad, la m�me ambiance en cette veille des �lections r�f�rendaires. C�est en somme une journ�e infernale qu�ont v�cue les automobilistes. D�apr�s des indiscr�tions, l�embouteillage en question serait d� � des d�placements discrets du pr�sident de la R�publique dans les rues d�Alger. Ainsi le chef de l�Etat aurait profit� de son passage au Palais du Peuple pour recevoir le prix Louise Michel pour le dialogue, la d�mocratie et le d�veloppement de la paix, pour faire une escapade alg�roise. Ceci explique peut-�tre le stress qu�affichaient les forces de l�ordre d�ploy�s sur le terrain.
A. G.

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