La Ligue alg�rienne pour la d�fense des droits de l'homme (Laddh) a estim� dans un communiqu� sign� par son pr�sident Hocine Zahouane parvenu hier � notre r�daction que �la charte dite pour la paix et la r�conciliation nationale consacre le d�ni de justice par la n�gation du droit des familles de toutes les victimes de poursuivre la recherche de la v�rit� et de r�clamer un traitement judiciaire pour chaque situation�.
Soulignant �l'illicit� du texte, la Laddh d�plore �le caract�re unilat�ral de la campagne autour du r�f�rendum marqu� par la mobilisation de tous les moyens de l'administration et des services de s�curit�, le recours sans limites aux deniers de l'Etat et l'ostracisme�. Dans le m�me ordre d'id�es, la Laddh condamne le recours � �la menace et la terrorisation comme mode d'expression envers les acteurs de la soci�t� civile qui ont manifest� des vell�it�s d'opposition au projet officiel� en relevant dans ce sens des cas �d'arrestation de militants de formations politiques pour la simple diffusion de tracts, le matraquage et la mise en garde � vue de membres des familles de disparus � Alger et � Constantine�. Aussi, la Laddh se soul�ve contre �le recours � des pratiques de manipulation et de mobilisation de populations dignes des r�gimes totalitaires (� travers) le transbordement forc� de wilaya � wilaya, la r�quisition de moyens de transport priv�s, la contrainte des fonctionnaires et des personnels de l'encadrement scolaire pour garnir les meetings officiels�. A propos des r�sultats du scrutin du 29 septembre, la Laddh consid�re qu'ils sont �outrageants et portent atteinte � la dignit� et � la r�putation internationale du peuple alg�rien�. En outre, la ligue que pr�side Hocine Zahouane soutient que �la r�conciliation ne peut �tre une affaire de d�cret, ni d'op�ration pl�biscitaire�. �Le pardon ne peut s'arracher par l'injonction�, ajoute-t-on dans le communiqu�. �On cherche � faire taire les complaintes par la menace ou la corruption mais les voix des victimes hanteront l'imaginaire du peuple encore et toujours, tant qu'un v�ritable sentiment de justice ne reprend pas ses droits dans notre pays�, conclut le document de la Laddh.
Synth�se Lotfi M�rad

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