R�gions Centre : Rien de nouveau au lotissement est de Tigzirt-sur-mer

Mis � part la route reliant la RN24 � la route desservant le village de Tifra, qui traverse une partie du quartier et qui a �t� rev�tue en tricouches en 2003, il n�y a aucun apport nouveau � signaler au lotissement est de Tigzirt-sur-mer depuis sa cr�ation � ce jour. Ou plut�t le nouveau qui arrive dans ce quartier �mane toujours des services des imp�ts ou de l�agence fonci�re locale qui pressent les r�sidants � r�gler une �ni�me taxe fonci�re ou autre.
Cr�e en 1981 par le d�cret national r�gissant les lotissements avec un prix de 78 DA le m�tre carr� viabilis�, vingt-quatre ans apr�s, la r�alit� est tout autre. Force est d�admettre que ni le prix ni le plan initial n�ont �t� respect�s. Sa gestion technique ainsi que son �volution semblent a priori coinc�es dans le temps et ne cessent, dans certains aspects de conna�tre une r�gression effarante et ce, en d�pit de plusieurs actions des habitants. Pr�s de 400 familles vivent dans cet endroit de la ville consid�r� � juste titre comme la tare de toutes les d�l�gations communales qui ont d�fil� depuis sa cr�ation � ce jour dans la gestion des affaires courantes de la localit�. Bien qu�il soit situ� dans le p�rim�tre urbain, � quelques centaines de m�tres des si�ges de l�APC et de la da�ra, il n�a b�n�fici� d�aucune viabilisation. Pis encore, ce quartier continue � �tre livr� � lui-m�me et � n�avoir comme seules gestionnaires que ses r�sidants. Les pistes menant aux habitations, grand standing sont toutes non pav�es. Elles sont pour la majorit� d�entre elles difficilement carrossables. Aussi, tout au long de l�ann�e, les habitants ne cessent d�en d�coudre avec la boue gluante en hiver et les nuages de poussi�re en �t�. Par ailleurs, certaines habitations ne sont pas pourvues � ce jour d�un r�seau d�assainissement. Le quartier en question est le th��tre de nombreuses n�gligences. Il est con�u comme une cit�-dortoir. Sur toute son �tendue, il ne compte aucun jardin public ou encore une aire de jeux pour les nombreux enfants des r�sidants. Pourtant, dans son plan initial, une aire de jeux et une cr�che �taient programm�es sur l�assiette de l�actuelle �cole primaire. Mais, apparemment, leur sort est d�finitivement scell�. Dans un autre registre, tous les b�n�voles ayant g�r� les diff�rents comit�s de quartier, dans les premi�res ann�es qui ont suivi sa cr�ation, affirment d�tenir des preuves qu�un budget de 309 millions de centimes, destin�s � la viabilisation du lotissement ont �t� d�tourn�s au profit d�un autre quartier de la ville. Selon les m�mes sources, il en est de m�me pour l�argent de la vente du terrain au sein du lotissement ainsi que des taxes fonci�res de tous genres qui reviennent directement au budget de l�APC sans que le site en profite. Depuis l�implantation des r�sidants, ils ont appris � composer avec les difficult�s et � ne compter que sur eux-m�mes. L�exemple le plus �difiant est le r�seau d�AEP enti�rement r�alis� par les habitants. L�apport des autorit�s locales se r�sume � la conduite alimentant les sanitaires de l��cole primaire. Le seul b�timent public du quartier. Aujourd�hui, plus le temps passe, plus la situation du lotissement se d�grade et se complique sur le plan administratif. Ce dossier s�av�re � pr�sent difficile � g�rer au point que tous les ex�cutifs souhaitent ne pas en h�riter. Mais tant qu�il n�est pas s�rieusement pris en charge comme promis par les candidats � chaque approche �lectorale, il restera la tare de tous les ex�cutifs qui ont d�fil� ces derni�res vingt-cinq ann�es � Tigzirt-sur-mer.
Mohamed Ghernaout

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable