R�gions Centre : LARBAA-NATH-IRATHEN
Grande op�ration de solidarit�


L�administration communale est encore une fois mobilis�e dans une grande op�ration de solidarit�, en collaboration avec le Croissant-Rouge et certains bienfaiteurs pour permettre � de nombreuses familles et personnes d�munies de passer un mois de Ramadhan d�cent. 200 repas chauds sont servis quotidiennement sur site au niveau de la cantine scolaire de l��cole de filles, au profit des personnes d�munies et autres sans domicile fixe.

Encadr�e par les b�n�voles du Croissant- Rouge alg�rien et financ�e sur le budget de la commune, cette op�ration pr�voit �galement la distribution des colis alimentaires destin�es � des familles d�munies recens�es � travers les quartiers et village de la commune. Les familles b�n�ficiaires ont �t� r�pertori�es par les comit�s de villages et le comit� local du Croissant-Rouge. Le couffin offert a une valeur de 2 000 � 2 500 DA comportant des denr�es alimentaires vari�es, les plus consomm�es durant ce mois sacr�. Cette op�ration qui s��talera jusqu�� la fin du mois de car�me pr�voit �galement de prendre en charge, le 27e jour, la circoncision des enfants n�s des parents n�cessiteux. J-L. H.

Les malades face au je�ne
Doit-on accomplir son �devoir� ou est-ce un �outrage� quand on est malade ? De nombreux malades, en effet, ne suivent pas les conseils de leurs m�decins et se trouvent confront�s � des risques majeurs, non sans cons�quence sur leur �tat de sant�. Les cabinets m�dicaux ne ch�ment pas. Les patients sont confront�s � des risques majeurs. Souvent, ils sont inconscients des risques encourus quand ils d�cident de mettre leur foi en avant. Entre le m�decin et le patient �r�calcitrant�, c�est un dialogue de sourds. Des malades atteints de pathologies incurables ou chroniques se font un point d�honneur � bien honorer leur devoir �de bon pratiquant�. Un m�decin exer�ant en ville dit avoir auscult� plusieurs personnes, des personnes �g�es g�n�ralement, imperturbables � l�id�e de rompre le je�ne. �Pourtant, comme premi�re indication, nous leur sugg�rons d�abandonner et de ne plus r�sister � cette �preuve ou � d�faut de prendre des pr�cautions�, pr�cise notre interlocuteur. Les personnes �g�es le plus expos�es � ce ph�nom�ne marquent des signes de frustration � l�id�e de ne plus faire comme les autres, soutient-on encore. �Les prescriptions m�dicales sont abandonn�es dans les tiroirs et les rations alimentaires sont offertes � des tiers. Ils ne prennent leurs m�dicament qu�en soir�e, fa�on de compenser le retard.� Pour des raisons que seule l�ignorance pourra justifier, les malades ne mesurent pas les cons�quences souvent f�cheuses sur leur �tat de sant�. �Dans notre service, on fait tr�s attention aux diab�tiques. On les incite � prendre leurs m�dicaments pour �viter toute intervention en cas d�hypoglyc�mie, de m�me pour ceux qui sont en r�animation apr�s une op�ration�, affirme une infirmi�re. Un imam nous a expliqu� que quand il s�agit d�un malade atteint d�une pathologie incurable, �le Coran l�autorise � rompre le je�ne, � condition d�aider les plus d�munis pendant au moins la p�riode de rupture�, quant au malade �passager�, �il est aussi autoris� sans oublier de rattraper les jours rat�s�.
J-L- Hassani

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