Actualit�s : L'INDUSTRIE �LECTRONIQUE EN ALG�RIE
L�accord avec l�UE : une chance !


Invit� de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA), hier, lors de la conf�rence �L�industrie �lectronique en Alg�rie�, Abderrahmane Benhamdi, P-DG du groupe Benhamdi Antar-Trade, d�tenteur de la marque Condor, a estim� que l�entr�e en vigueur de l�accord d�association avec l�Union europ�enne est une �chance�.
�C�est une chance pour l�industrie �lectronique en Alg�rie. Aussi, l�Etat doit cr�er un environnement favorable pour encourager les investissements dans ce secteur�, a-t-il soulign�. Pour cela, explique-t-il, �l�Europe est consommatrice de 80% des produits �lectroniques asiatiques. En Alg�rie, nous utilisons les m�mes composants. Du moment qu�il n�y a plus de barri�res tarifaires avec ce continent, le co�t est moindre que celui d�Asie�. Apr�s avoir export� vers la Tunisie, Condor vise le march� fran�ais et allemand. Pour cela, dans un premier temps, son P-DG revendique aux autorit�s �le statut de fabricant pour d�tenir le certificat d�origine et pouvoir exporter�. �Nous ne faisons pas uniquement de l�assemblage mais aussi l�emballage des produits avec des unit�s sp�ciales avec 450 employ�s�, a-t-il ajout�. La contrefa�on qui ronge tous les secteurs, notamment celui de l�industrie, a �t� aussi abord�e lors de cette rencontre. �Nous sommes des victimes de la contrefa�on et avons intent� des actions en justice des op�rateurs pour prot�ger notre marque et notre mod�le. Nous avons d�j� gagn� un proc�s et cinq autres sont en cours. Et d�autres litiges ont �t� r�gl�es aussi � l�amiable�, a-t-il r�pondu � une question relative � ce sujet. La contrefa�on constitue un danger r�el pour l�industrie. Selon le conf�rencier, la mesure la plus importante � prendre est de simplifier les proc�dures en instituant un organisme distinct pour s�occuper de ce fl�au. �Actuellement, nous pouvons saisir le minist�re du Commerce, la Direction des fraudes, la police �conomique et m�me la douane�, a-t-il not�. D�apr�s les chiffres pr�sent�s par l�orateur, les produits nationaux d�tiennent un peu plus de 30% du march�. Le chiffre d�affaires de Condor, fabricant de t�l�viseurs, de frigos et de climatiseurs, est de 3 milliards de dinars l�ann�e derni�re et d�passera les 4 milliards cette ann�e. Le circuit de l�informel, a estim� l�orateur, perd de plus en plus de terrain, surtout avec la nouvelle loi sur le registre du commerce. �D�autant plus que les consommateurs cherchent la garantie et le service apr�s-vente. Deux points introuvables dans le march� informel�, a-t-il affirm�.
Meriem Ouyahia

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