Actualit�s : GUIDOUM AU FORUM "EL YOUM"
�Ifrane, c�est fini !�


Invit� du Forum du quotidien El Youm, Guidoum, ministre de la Jeunesse et des Sports, dans un langage empreint de franchise et de s�r�nit�, a livr� quelques axes de sa politique concernant la jeunesse et le sport.
Salim In�s - Alger (Le Soir) - Abordant la r�cente actualit�, celle se rapportant au nouveau d�cret sur les f�d�rations, le ministre dira � son propos qu�il a �introduit deux nouveaux concepts, � savoir la F�d�ration nationale et la F�d�ration nationale sportive�. D�sormais, les f�d�rations sont reconnues d�utilit� publique et d�int�r�t g�n�ral selon leur audience tant sur le plan national qu�international. �Le retrait de l�agr�ment � la f�d�ration pour non-application des clauses contractuelles est pr�vu�, ajoutera-t-il. Aussi, sur la limitation des mandats, �une p�riode de 4ans non renouvelable� a �t� consacr�e dans le nouveau texte. �Un niveau universitaire est requis pour tout candidat en sus d�une enqu�te d�habilitation�, fera insister l�orateur. Quant au quota que s�est r�serv� le ministre pour �tre repr�sent� dans les diff�rentes AG, �il est pass� de 10% � 30%�, a tenu encore � expliquer Guidoum. Tr�s au fait de la chose footballistique, l�invit� d� El youm a insist� sur le �ph�nom�ne de la corruption� et, selon lui, �il faut que les matches qui s�ach�tent et qui se vendent cessent�. En ciblant la formation, un volet d�laiss� par les f�d�rations, le conf�rencier �oblige les f�d�rations � r�server 20% des subventions � la formation�. �Les bourses et les boursiers seront suivis et contr�l�s d�une mani�re rigoureuses, et ce, pour la r�alisation des objectifs trac�s conjointement�, dira-t-il � propos des athl�tes qui ont b�n�fici� des bourses de pr�paration. Sur le chapitre de a jeunesse, le repr�sentant du gouvernement, tout en ironisant, fera remarquer que �la plus part des jeunes sont dans les caf�s, alors que les maisons de jeunes sont vides�. �D�ailleurs, ces derni�res n�ont aucun statut, et ce, depuis 1962�, pr�cisera- t-il Pour solutionner ces cas de figure, son d�partement a �instruit les maisons de jeunes � revoir les programmes en inculquant aux jeunes l�histoire, la culture, la musique, la g�ographie et l�amour de la patrie, le tout � l�alg�rienne�, expliquera-t-il en substance. En mati�re d�infrastructures, �plusieurs centres et �tablissements de formation et de pr�paration seront op�rationnels�. Et d�ajouter que �le golf de Dely Ibrahim et l�h�tel de 5-Juillet seront restitu�s au secteur�. �Il faut que l�Alg�rie ait son Clairfontaine et c�est � Sidi- Moussa qu�il est implant�, �tayera-t-il ses arguments, tout en accentuant sur une note vraiment anecdotique : �Ifrane, c�est fini !�, allusion faite � ceux qui partent souvent � ce lieu de pr�paration se trouvant au Maroc. Interpell� sur l��tat des stades, le conf�rencier dira � ce sujet �qu�ils sont recens�s et qu�ils seront restaur�s, m�me si, dans certains cas, il est difficile d�op�rer imm�diatement, et ce, � cause de la propri�t� de ces stades qui sont souvent communaux�. Egalement concernant le statut juridique des �tablissements et autres centres devant �tre construits, Guidoum �envisage des statuts EPEA�, en lieu et place des �EPIC�. Enfin, l�ann�e prochaine �verra la nomination de 16 entra�neurs �trangers pour les �quipes de la D1 et la D2 devant exclusivement s�occuper de la formation des jeunes ainsi que la d�signation d�un staff technique national�, conclura-t-il, tout en insistant sur le fait que �la presse devait l�aider dans son entreprise de redressement du secteur�. Plusieurs chantiers ouverts d�s son installation vont bient�t aboutir, � l�image du statut du b�n�vole, celui de l�arbitre et les statuts des clubs amateurs et professionnels. Il va de soi que la publication de cet arsenal juridique et r�glementaire va solutionner moult situations jusque-l� non trait�es. Reste � savoir maintenant si Guidoum aura les coud�es franches pour mener � bien son redressement, surtout que ses sorties indisposent plus� d�un. Se montrant serein et fort d�un soutien quasi acquis des jeunes qu�il rencontre lors de visites inopin�es, Guidoum veut, une fois hors circuit gouvernemental, �ne pas rougir devant quiconque�. C�est selon lui : �le sens voulu par la r�conciliation nationale et c�est sa culture de la paix�. Dont acte.
S. I.

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