R�gions Ouest : SAIDA/TRANSPORT URBAIN
Un vrai m�li-m�lo


Prendre le bus � Sa�da, �c�est se pr�parer au pire avec l�espoir d�arriver saine et sauve � la maison�, d�clare � l�arr�t une passag�re. Prendre le bus, barom�tre �unique�, pour un moyen de locomotion c�est voir comment se porte le secteur du transport urbain de la wilaya de Sa�da !

Dans se secteur �r�gne une anarchie sur toutes les lignes et n�cessite un grand toilettage�, nous confie un usager. Le nombre de taxis et de bus a consid�rablement augment�, ce qui a sensiblement �quilibr� l�offre et la demande mais cela s�est r�percut� n�gativement sur la prestation de services. Aussi le manque de discipline, la s�curit�, l�absence de propret�, des gamins-chauffeurs, provoquent le d�sordre et les d�sagr�ments quotidiens. L�espace que nous avons parcouru de la station du terminus jusqu�� la cit� Badr vous d�courage de prendre le bus o� le burlesque se dispute au dramatique. Des bus en folie surtout ceux de marque Tata. Eh oui ! il en existe � Sa�da. Le transport urbain est exploit� par de nombreux op�rateurs priv�s dont la majorit� d�entre eux sont des jeunes de moins de 25 ans. De plus, beaucoup de lignes restent mal desservies, soit par manque de rentabilit�, soit � cause du mauvais �tat des routes. A cela, il faut ajouter l�encombrement de la circulation au centre-ville et l�insuffisance des aires de stationnement. Prendre le bus, c�est au petit bonheur la chance avec des risques �normes, il est vrai que Sa�da pr�sente des routes complexes. Un centre trop exigu et une grande r�flexion s�impose aujourd�hui pour am�liorer les prestations de services d�un secteur qui ne demande qu�� �tre organis�.
Mohamed Ben Amine

Capitulation d�un terroriste
Samedi dernier au moment de la rupture du je�ne, les gendarmes de la da�ra d�El Hassasna ont enregistr� la capitulation d�un terroriste r�pondant au nom de Chikhi Ameur qui activait sous les ordres de l��mir du GSPC Haddou. Lors de sa reddition, il a remis aux forces de s�curit�, sa kalachnikov et quatre chargeurs. Certaines indiscr�tions laissent entendre qu�il aurait signal� aux services de s�curit� qu�un groupe arm� dont le nombre varie entre 4 et 6 �l�ments serait pr�t � se rendre dans les prochains jours. Par ailleurs, d�autres sources dignes de foi nous affirment que cette reddition a �t� rendue possible gr�ce aux n�gociations men�es par le d�put� RND Chikhi Miloud et qui ont permis au terroriste Chikhi, proche de la famille du d�put�, de se rendre aux services de s�curit�.

Urbanisme sauvage
Celui qui met les pieds � Sa�da pour la premi�re fois sera surpris sans aucun doute par l�absence d�esth�tique en mati�re de construction particuli�rement, ce qui concerne l�habitat individuel. Les propri�taires pour certains, mus par le d�sir du profit, am�nagent le rez-de-chauss�e de fa�on � avoir deux ou trois locaux � usage commercial. La partie sup�rieure est r�serv�e � l�habitat, ainsi que le rez-de-chauss�e. C�est finalement de grands rideaux de fer. Par ailleurs, l�ensemble de ces nouvelles habitations en collectif ou en individuel sont dot�es de barreaudage rendant l�habitation en prison, avec en plus cette r�sultante possible de l�exode rural qui a rendu la ville de Sa�da, jadis de gloire et d�histoire, semblable � un grand douar. En sus, la majorit� des maisons localis�es dans plusieurs quartiers de la ville exposent des �criteaux signalant que leur maison est en vente. La ville est-elle � vendre ?

Ramadhan sous haute s�curit�
Depuis le d�but du mois de Ramadhan, tout le monde a remarqu� que les mesures de s�curit� ont �t� renforc�es et un dispositif allant dans ce sens a �t� d�ploy� par les services de la s�ret� de wilaya. Ainsi donc, le tout Sa�da a constat� que dans les diff�rents carrefours de la ville, la pr�sence des policiers est visible � l��il nu. Ce red�ploiement des services de police, relay� tout de suite apr�s la rupture du je�ne par la brigade p�destre dans les quatre coins de la ville, redonne l�espoir � une population qui redoute les agressions physiques, les vols et autres m�faits... De multiples barrages dans les diff�rents endroits et m�me aux alentours de la ville avec des fouilles syst�matiques sont op�r�s. Mais ceci ne veut pas dire que la vigilance doit �tre de mise.
Mohamed Ben Amine

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