R�gions Ouest : BECHAR
URBANISME
Quand la loi est bafou�e


L�APC de B�char a du mal � appliquer rigoureusement la loi du 14 ao�t 2004, relative � l�am�nagement et � l�urbanisme et ce, malgr� plusieurs injonctions �manant notamment du wali. En effet, en application de cette loi, la Direction de l�urbanisme et de la construction (DUC) doit dresser des P-V avec les noms des propri�taires contrevenants et la localisation des constructions, jug�es illicites, �rig�es sans acte de propri�t� et sans permis de construire et les transmettre � l�APC dont le r�le consiste � les d�molir.
Au d�but de l�ann�e, la DUC a remis � l�APC deux listes. La premi�re concerne 18 cas tandis que la seconde a fait ressortir 63 autres cas. Les services de la commune ont ex�cut� la premi�re op�ration en mars 2005. Ils ont d�truit 9 extensions et habitations, contenues dans la premi�re liste avant de suspendre momentan�ment les travaux. On avait laiss� entendre � ce moment-l� que les �lus �r�fl�chissaient � certains cas susceptibles d��tre r�gularis�s�. Les membres de l�assembl�e ont m�me saisi le wali � cet effet. Ils veulent ni plus ni moins contourner les textes de la R�publique. Cette r�ticence a �t� diversement interpr�t�e par l�opinion locale. N�emp�che que la r�flexion a dur� plus de six mois. �C�est une histoire de copains et de coquins�, ironise un cadre de l�administration avant de pr�ciser �la loi existe, elle doit �tre appliqu�e, un point c�est tout�. Mardi dernier, le wali et le DUC sont revenus � la charge, exigeant du pr�sident d�APC de reprendre les travaux de d�molition. Six autres constructions illicites ont �t� d�truites ce jour-l�. Puis plus rien. Les mauvaises langues racontent que ces deux petites op�rations n�ont touch� que les gens de condition modeste, ceux qui n�ont pas d�appui et le menu fretin. La cr�dibilit� de l��tat est engag�e.
Li�s Mourad

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