Culture : CONCERT DE MEDH AU PALAIS DE LA CULTURE
Carton plein pour El Ferda


De toute l�histoire du Palais de la culture, aucune soir�e n�aura amass� autant de monde que celle organis�e � l�occasion du 15e jour du Ramadhan. A l�affiche, El Ferda de Knadssa (B�char). Un groupe qui, jusqu�� l�ann�e derni�re, �tait encore inconnu � Alger. Cette fois, c�est un public cosmopolite et d�termin� � savourer chacun des louanges compos�es par les dix musiciens qui s�est d�plac� pour l�occasion.
�Il est des spectacles qui font un tabac alors que d�autres ne remplissent pas les salles. Pourtant, la qualit� de la prestation artistique se vaut. Histoire de calendrier, lieu o� se produit l��v�nement, prix d�entr�e ou tout simplement go�t du public ? Allez comprendre !�, pr�cise Nadjim, organisateur d��v�nementiel. L�heure �tait � l�incompr�hension pour cet organisateur, et pour cause, un concert r�unissant, � la salle Ibn-Zeydoun (Riad El feth) au d�but du mois, Mohamed Rouane et la troupe El Ferda n�a pas g�n�r� autant d�enthousiasme. Il n�en reste pas moins que ce soir-l� l�ambiance est au surr�alisme. M�me les agents de s�curit� se sont emball�s. R�sultat, un tr�s mauvais accueil a �t� r�serv� aux spectateurs. Apr�s une demi-heure de retard, les rideaux se sont lev�s sur un d�cor oriental. En djellaba marocaine et chauss�s de babouches blanches, les musiciens se sont exprim�s � travers une diversit� instrumentale entra�nante. Au-del� de l�instrumentalisation traditionnelle de percussions t�r (tambourin pourvu de petites cymbales), ta�ridja (petite derbouka), mahraz (pilon)�, le groupe, originaire du sud-ouest alg�rien, a aujourd�hui int�gr� les sonorit�s des violon, mandole, banjo et mandoline, formant un exquis m�lange de musiques authentiques. Une fusion bien agenc�e qui a su, une fois de plus, s�duire le public. Pas de doute, le groupe s�est affirm� non seulement en tant que genre musical mais �galement en tant que vecteur spirituel. La musique rend gr�ce � Dieu, au Proph�te et � ses saints. Un d�licat moment � appr�cier en cette p�riode de Ramadhan. Le spectacle s�est ouvert en douceur avec une musique apaisante pour encha�ner sur une sonorisation plus dynamique. D�un coup, les mains ont accompagn� les instruments. La rythmique manuelle �tait donn�e. Sans se faire prier, les spectateurs ont suivi. Pour ensuite s�inviter sur sc�ne et se laisser entra�ner dans la danse. H�las, pour une courte dur�e. Juste le temps d�une musique. Tr�s vite, un membre de la s�curit� a bloqu� l�acc�s. Ce qui a engendr� hu�es et sifflements. Chacun a regagn� sa place pour s�immerger dans la musicalit� de la chorale religieuse.
R. A. A

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