Une refonte globale du syst�me de formation dans les m�tiers de l�eau est n�cessaire pour le d�veloppement du secteur de l�hydraulique. C�est ce qu�a indiqu� le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, lors de sa tourn�e d�inspection dans la wilaya de M�d�a.
En se rendant � l�Institut national de perfectionnement et d�enseignement dans les m�tiers de l�eau (INPE), � Ksar-El-Boukhari, le ministre a lanc� : �Il y en a assez de la th�orie. Il faut maintenant passer � la pratique !� Et d�ajouter : �La priorit� sera donn�e � la gestion des r�seaux et le management, domaines qui accusent un �norme retard, mais qu�il est possible aujourd�hui de rattraper, en collaboration avec nos partenaires �trangers qui assurent le recyclage de notre personnel d�encadrement.� Pour cela, il a instruit le staff de cet institut d�int�grer des modules, d�s la prochaine ann�e, portant sur la gestion informatis�e. �Les entreprises du secteur ont un besoin cruel en certaines fili�res�, a-t-il affirm�. Pour justifier ses dires, il a d�clar� que �la formation du chef de projet et adjoint au chef n�est pas dispens�e. Alors que ce sont des postes cl�s pour le devenir de plusieurs secteurs outre que celui des ressources en eau�. Selon lui, c�est le seul point faible de l�Alg�rie. �C�est une d�marche qui entre dans le cadre de la remise � niveau de tout le secteur�, at- il indiqu� en notant que le barrage de Beni Haroun est tout un minist�re qu�il faut g�rer. L�INPE s��tend sur 14 hectares et recycle pr�s de deux mille cadres par an. �Pour rester dans les nouvelles techniques et es normes mondiales, il faut aller vers le jumelage avec les grandes �coles�, a pr�conis� Sellal. En s�adressant, lors de sa tourn�e, au directeur g�n�ral de la firme autrichienne, Vatec-Wabag, en charge de la r�alisation de la station d��puration de M�d�a, le ministre a mis en avant l�imp�ratif de hisser le degr� d��changes et de coop�ration entre l'Alg�rie et ses partenaires �trangers du fait que le volume des contrats d�croch�s dans notre pays doit inciter les partenaires � s�investir davantage dans la formation. Allant dans ce sens, le premier responsable de ce d�partement a annonc� que huit millions d�euros seront investis pour la formation des cadres. Il s�agit de dons de part des autorit�s canadiennes et fran�aises. �Nous avons des opportunit�s � saisir avec des organismes publics tels que l�Agence fran�aise de d�veloppement qui enverra des consultants. Le gouvernement canadien, avec 5 millions d�euros, contribuera �galement dans la formation�, a-t-il soulign�. Pour l�heure, la gestion d�l�gu�e est la seule issue possible. Aussi, des avis d�appels d�offres seront lanc�s au mois de novembre pour les wilayas de Constantine, Oran et Annaba. �La Banque mondiale a finalis� l��tude. Nous pouvons passer � la seconde �tape�, a not� le ministre. Pour ce qui est d�Alger, le projet est en cours de finalisation avec la compagnie fran�aise Suez. Actuellement, sur les 2 200 projets du secteur inscrits, 600 ont �t� finalis�. �Durant cette ann�e, et � fin septembre, 75% du budget des 110 milliards de dinars a �t� consomm�, a affirm� le ministre des Ressources en eau qui rel�ve �un besoin de 30 autres milliards de dinars pour continuer � d�velopper ce secteur�.
Meriem Ouyahia

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