Actualit�s : SYNDICAT NATIONAL DES TRAVAILLEURS DE L'EDUCATION
�Nos �l�ves sont toujours � la rue�


Le Syndicat national des travailleurs de l��ducation (SNTE), qui vient d��tre officiellement agr�� et reconnu par la tutelle et le minist�re du Travail et de la S�curit� sociale, s�est dit satisfait dans l�ensemble de la rentr�e scolaire 2005-2006. Dans ce contexte, son pr�sident, Abdelkrim Boudjenah, qui vient d��tre re�u par le secr�taire g�n�ral du minist�re de l�Education, estime �que le dossier de la r�forme qu�il soutient est une bonne chose dans la mesure o� certains comportements doivent �tre bannis�.
Sans s��taler sur le sujet, il indique �toutes les mesures prises dans le cadre de la r�forme du syst�me �ducatif sont tr�s int�ressantes dont notamment la formation des cadres, la mise � niveau des programmes et l��valuation�. Le pr�sident du SNTE retrouve son local, alors qu�aucun de ses membres n�a b�n�fici� du d�tachement conform�ment � la r�glementation en vigueur. Pourtant, l�autre syndicat autonome agr�� a b�n�fici� de pr�s de 130 d�tachements � travers le territoire national. �Il suffit d��tre d�tach� pour permettre � notre �quipe de travailler et ce, dans l�int�r�t de l�enseignant et de l�enseignement. Aujourd�hui, nous constatons malheureusement qu�apr�s un mois de la rentr�e, un bon nombre de nos enfants sont toujours dans la rue. Ils ont �t� exclus. Le refus est cat�gorique chez certains chefs d��tablissement de faire r�int�grer les �l�ves exclus et ce, malgr� les directives de Benbouzid. Le comble, c�est que certains proviseurs refusent m�me d�accepter les d�cisions de leur propre tutelle. C�est inadmissible�, dira Boudjenah. Abordant le cas des �tablissements avec deux directeurs en poste et ceux des �coles sans professeurs, le pr�sident du SNTE reproche le manque de rigueur dans la prise de d�cision. �Peut-on nommer un chef d��tablissement, alors que l�ancien occupe toujours son bureau ?� En effet, nous apprenons que les anciens directeurs mut�s par mesure discipline et qui refusent de quitter les lieux attendent toujours une r�ponse aux recours adress�s � la wilaya. A titre d�exemple, les deux directeurs, suspendus en fin d�ann�e � cause d�une histoire de cantine, viennent d��tre r�habilit�s par la commission de recours de la wilaya. L�on se demande que doivent faire nos responsables, si ces chefs d��tablissement qui refusent de c�der leurs �tablissements aux nouveaux affect�s, soient r�int�gr�s par la commission de recours ? Enfin, Boudjenah, qui se dit pr�t � collaborer avec la tutelle pour le bien de nos �l�ves et pour la r�gularisation de situations socioprofessionnelles des travailleurs de l��ducation, compte �norm�ment sur le ministre afin d�ouvrir un dialogue avec son syndicat.
M. D.

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