R�gions Centre : TIZI-OUZOU
Perp�tuit� pour vol et homicide volontaire avec pr�m�ditation


Le 2e proc�s de la pr�sente session du tribunal criminel de Tizi-Ouzou s�est achev� sur un verdict tr�s s�v�re, aux yeux de la d�fense, la perp�tuit� pour vol de nuit par effraction et homicide volontaire avec pr�m�ditation, chefs d�inculpation pour lesquels le procureur g�n�ral a requis la peine capital conform�ment � plusieurs articles du code p�nal.
Compar� � celui de la veille, o� un terroriste, reconnu coupable de participation � 4 homicides volontaires avec pr�m�ditation et � 3 trois incendies, �copa de 10 ans de r�clusion, ce verdict para�t tr�s lourd aux yeux de la d�fense repr�sent�e par ma�tre Allam qui s�est employ�e � r�duire les charges pesant sur son client s�appuyant notamment sur les d�n�gations de l�accus� devant le tribunal contrairement aux aveux faits aux enqu�teurs de la police judiciaire et devant le juge d�instruction lors de la premi�re audition. En fait, sans les aveux sur lesquels il s�est retract� devant le juge d�instruction lors de l�audition sur le fond et en audience du tribunal, l�accus� aurait pu se tirer d�affaire facilement parce que l�instruction n�a pas apport� de preuves irr�futables � l�appui de sa th�se. Le fait qu�un t�moin l�ait vu r�der autour de la maison de la victime la veille du meurtre et qu�un proche soit intrigu� par le train de vie de l�accus� les jours suivant l�assassinat ne sont pas recevables comme preuves � charge. Son �tat de r�cidiviste condamn� � une peine de prison ferme ne prouve pas qu�il soit l�auteur du vol et du meurtre en l�absence d�empreintes sur la hache suppos�e �tre l�arme du crime et en l�absence d�analyses scientifiques. Les enqu�teurs semblent �tre pass�s � c�t� de beaucoup de choses lors de la perquisition au domicile de l�accus� o�, para�t-il, il y avait beaucoup d�objets vol�s y compris aux habitants du village o� l�on n�a enregistr� aucun vol depuis que l�accus� est en prison, affirment plusieurs personnes pr�sentes � l�audience. Les faits se sont d�roul�s le 26 juillet 2004, au village de Tadarte Bouda, commune d�A�t Oumalou. Ce jour-l� vers 2h du matin l�accus� entra par effraction au domicile de sa victime, un �migr� retrait� vivant seul dans sa maison retir�e du village. En for�ant la porte, l�accus� se trouva face � face avec la victime d�cid�e � se d�fendre. L�empoignade tourna en faveur de l�agresseur � jeune de 23 ans grand et fort � qui portait plusieurs coups � la t�te et aux �paules de la victime qui sera achev�e au sol de fa�on atroce. Le manche de la hache sur la gorge de la victime, l�accus� appuiera de toutes ses forces jusqu�� ce que mort s�ensuive. D�barrass� de la victime, qu�on trouvera devant la porte les deux bras en position de d�fense cherchant � se d�gager, l�agresseur prendra tout son temps pour fouiller la maison et � emporter 50 000 DA. Au village tout le monde est convaincu � raison, semble-t-il, au vu des aveux recueillis par les enqu�teurs de la police judiciaire et par le juge d�instruction lors de la premi�re audition, de la culpabilit� de H. Yougourta qui ne serait pas � sa premi�re tentative envers la m�me victime. Moins d�un mois auparavant, il fut bless� � coups de couteau par le vieux retrait� lors d�un essai similaire, selon certains t�moignages recueillis en marge de l�audience.
B. T.

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