R�gions Ouest : BR�VES DE TLEMCEN
La mendicit� au grand jour


Il y a quelques ann�es, le nombre de mendiants � Tlemcen se comptait sur le bout des doigts. On observait quelques vieillards ou handicap�s aux alentours de la grande mosqu�e, qui tout en demandant de l�aide, se faisaient plut�t discrets. Aujourd�hui, les temps ont dr�lement chang�.

Le tabou est cass�, pas question de h�chouma, la mendicit� reste l�unique planche de salut pour des centaines d�exclus. Mais le plus grave dans ce ph�nom�ne qui gangr�ne la soci�t�, c�est qu�une importante frange est touch�e par cette grande mis�re. Les jeunes, des deux sexes, n�h�sitent pas � faire la manche. C�est dire � quelle vitesse la mis�re progresse. Il est vrai qu�au rythme des r�formes men�es, nul ne peut �tre � l�abri de ce triste sort. Selon des statistiques, la wilaya de Tlemcen affiche un nombre effarant de jeunes ch�meurs. Il suffit de se r�f�rer au nombre d�entreprises locales qui ont baiss� rideau. Cependant, si la mendicit� est plut�t per�ue comme un fl�au, ce sont les jeunes filles qui, d�sesp�r�es, sont expos�es � la prostitution avec tout le risque que cela comporte. Les temps sont durs et tout le monde le sait et le vit � ses d�pens. Si ceux qui ont un semblant de salaire se plaignent, que dire alors de ceux qui, depuis longtemps, ont perdu leur emploi et ne se souviennent m�me plus de ce que c�est qu�une fiche de paie ? Faute de statistiques et d�enqu�tes sociales, on ne sait pas comment vit une famille moyenne dont tous les membres sont au ch�mage. Si par le pass�, la mendicit� se limitait aux grandes agglom�rations urbaines, c�est au tour de la campagne de d�couvrir les affres de la mis�re. Tlemcen, cette wilaya qui affichait une certaine prosp�rit�, est confront�e aujourd�hui � une dure r�alit�. Si vous passez tardivement le soir pr�s de Bab-Ali, l�image de ces jeunes SDF au visage ass�ch� par la consommation du �zombreto� vous �difiera sur la v�ritable d�ch�ance humaine. N�allez surtout pas parler � ces proscrits d��lections, d�avenir, de d�mocratie et tutti quanti, � l�horizon se dessinent des lendemains qui d�chantent. Z. M.

L�eau ne coule pas beaucoup � Imama

Ces derni�res ann�es, les services de l�EPEOR ont certes fait des efforts consid�rables pour l�alimentation de tous les quartiers en eau potable. Ceci reste vrai pour de nombreux quartiers o� l�eau est distribu�e, normalement, deux fois par semaine et parfois plus. Mais ce n�est pas le cas pour la r�gion d�Imama et notamment pour les habitants de la cit� Ha� El Badr et les 400 Logements dans la localit� du Champ-de-Tir o� l�eau se fait rare bien avant le mois de Ramadhan. C�est la gal�re pour tout le monde car toute p�nurie peut �tre tol�r�e pendant ce mois sacr�, sauf celle de l�eau. Il est � rappeler tout de m�me que cette situation est nouvelle, car, m�me pendant l��t�, l�eau arrivait normalement avec une pression suffisante pour alimenter tous les quartiers de Ha� El Badr (cit� de la Duch, cit� Polici�re, et lotissement de l�AFIT). D�s la fin de semaine, les m�nag�res commencent � attendre l�arriv�e du pr�cieux liquide jusqu�� une heure tardive de la nuit. Ces coupures ont provoqu� une v�ritable ru�e vers une source �loign�e et dont la qualit� de l�eau reste douteuse. Enfin, esp�rons que les services de l�ADE r�agiront vite pour permettre aux habitants de passer une f�te de l�A�d dans les meilleures conditions. Toutefois, on ne peut s�emp�cher de rappeler que le volume des fuites au niveau du r�seau d�passe celui consomm� par les m�nages.
Z. M.

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